Les collectivités se financent principalement grâce à la fiscalité, notamment la taxe d’habitation, la taxe foncière, les droits de mutation pour les particuliers et la contribution économique territoriale pour les entreprises. Une partie de leurs ressources provient également de l’État ou du recours à l’emprunt (graphique).
Aujourd’hui, les finances des collectivités sont précaires. Après avoir gelé sa dotation, l’État vient de décider d’une baisse de 3 milliards d’euros pour 2015. Les prestations non-compensées par l’État pour le handicap, les personnes âgées et le RSA s’élèvent aujourd’hui à 6 milliards. Elles devraient même dépasser les 8 milliards en 2016 ! Il y a trois ans, Nicolas Sarkozy supprimait la taxe professionnelle. Si cela a été une très bonne nouvelle pour les entreprises, les collectivités territoriales ont vu leurs finances mises en péril. Elles ont alors été contraintes de faire augmenter les impôts locaux des particuliers et/ou de réduire les services publics.
Mois : septembre 2015
Appel citoyen – Rhône-Alpes / Auvergne (suite)
Cher-e-s camarades
L’appel pour l’unité des listes alternatives à l’austérité que vous avez soutenu et signé est d’ores et déjà un succès avec en quelques jours près de 500 signatures recueillies. Par leur nombre et leur diversité elles montrent la force de l’aspiration à l’unité pour une alternative à gauche.
Sur la base de cette dynamique, nous avons souhaité adresser un courrier aux têtes de liste pressenties du Rassemblement Auvergne-Rhône-Alpes en commun, Jean Charles Kholass et Corinne Morel Darleux d’une part et du Rassemblement pour une région de résistance à l’austérité, Cécile Cukierman et André Chassaigne d’autre part, ainsi qu’aux responsables des organisations politiques impliquées. Nous leur faisons connaître que nous ne nous résignons pas à la division, nous les appelons à surmonter les obstacles à l’unité, à se rencontrer sans préalable et sans attendre et à réaliser l’unité tant attendue.
Ce courrier a également été envoyé à la presse et nous le portons à votre connaissance (voir la pièce jointe).
Nous ferons connaître les réponses qui seront apportées et que nous souhaitons rapides et positives.
Dans le même esprit il est envisagé de tenir une conférence de presse, Jeudi 1er octobre vers 17H à Lyon. Dans la mesure de vos disponibilités vous y êtes cordialement invités.
Fraternellement.
Les initiateurs de l’appel pour l’unité des listes alternatives à l’austérité.
L’unité rouge et verte à la gauche du PS s’impose aux élections régionales 2015 dans la région Auvergne – Rhône Alpes !
Pour un vrai rassemblement ! Signez la pétition
http://unitecontrelausteriterhonealpesauvergne.net/signez-la-petition/
L’unité rouge et verte à la gauche du PS s’impose aux élection régionales 2015 dans la région Auvergne – Rhône Alpes !
(Voir la liste des signataires de l’appel citoyen).
La liste actuelle fera quel résultat? 15% ?
Certes, les quelques élu-e-s seront certainement content-e-s de siéger… Mais qu’est-ce que cela signifierait dans la situation actuelle ?
“Une attente populaire forte existe pour construire, dans l’unité, un large rassemblement de toutes les forces de la gauche sociale, écologique et citoyennes opposées à l’austérité à l’occasion des élections régionales. Cet objectif souhaitable et possible sera compromis si, comme annoncé, deux listes à la gauche du PS se présentent. Au regard des enjeux et …des risques de régression sociale, écologique et démocratique, il faut surmonter cette division.
Parce qu’ensemble nous voulons faire avancer la cause de l’égalité, de la justice sociale, de la solidarité, de l’écologie et de la démocratie, parce qu’ensemble nous voulons changer la donne et rendre l’initiative au peuple.
Comme citoyen-ne-s, syndicalistes, militant-e-s associatif-ve-s, ou membres d’une organisation politique, nous appelons à réaliser la fusion des listes du Rassemblement Auvergne-Rhône-Alpes en commun et du Rassemblement pour une région de résistance à l’austérité.
L’unité est la condition de la réussite pour battre la droite et l’extrême droite et ouvrir une perspective d’alternative à gauche.”
http://unitecontrelausteriterhonealpesauvergne.net/signez-la-petition/
Ouvrons le débat : Pour une réforme fiscale juste et redistributive.
http://www.fondation-copernic.org/
Plus que jamais, nous avons besoin d’une réforme fiscale d’ampleur, voici de nouveau quelques pistes pour y parvenir. Débat initié par la Fondation Copernic.
En débat
– Christiane Marty, coauteure du livre « Un impôt juste pour une société juste, » éd. Syllepse
– Pierre-Alain Muet, Député PS, coauteur avec Jean-Marc Ayrault de « Pour un impôt juste, prélevé à la source », éd. Fondation Jean-Jaurès.
– Nicolas Sansu, Député PCF
Conférence- débat, jeudi 24 septembre : » Fiscalité et Injustice sociale «
CONFERENCE – DEBAT à l’initiative de L’ATELIER DU FRONT DE GAUCHE
FISCALITÉ ET INJUSTICE SOCIALE
( impôts nationaux, impôts locaux, réforme fiscale)
PAR CAROLA KAUFMANN, spécialiste de la fiscalité
jeudi 24 septembre
20h -Salle de la Galipote
Maison des Beaumontois
Rue René Brut – Beaumont
Les Ex-fralib présentent leur « Scop TI » et leurs produits « 1336 » à la Fête de l’Humanité
Olivier Leberquier, délégué CGT, est devenu directeur général de la Scop TI après « 1336 » jours de lutte pour « conserver notre emploi, l’activité industrielle et faire vivre nos familles » a-t-il déclaré avec enthousiasme au Forum social de la Fête de l’Humanité.
Après quatre ans de lutte, ils lancent leur propre marque de thé et d’infusion, un exemple évident d’économie sociale et solidaire à suivre.
. La production a repris le 13 août et les premiers sachets de thés et infusions vendus sous sa marque 1336 arriveront en rayons début septembre.
Quels enseignements tirer du « référendum » chez Smart ?
Par référendum, les 800 salariés de Smart ont décidé d’accepter le plan de la Direction, de travailler 37h00 payées 35 dès le 1er octobre 2015 puis 39h00 payées 35 le 1er octobre 2016. Par contre, la Direction s’est engagée au maintien de l’emploi jusqu’en 2020 et de revenir aux 35h00 dès 2020.
Des compensations sont proposées aux salariés :
Augmentation de 120 € bruts par mois et une prime unique de 1000 €.
La participation a été de 93 %.
Sur les votants, 74 % des cadres ont voté « oui » contre seulement 39 % des ouvriers.
La CGT de l’entreprise était pour le « NON »
Quels enseignements tirer de ce vote ?
Smart et le Code du travail
http://temoignagechretien.fr/articles/editorial/smart-et-le-code-du-travail
Les 800 salariés de Smart, filiale du groupe Daimler, se sont prononcés. 56 % d’entre eux, une minorité d’ouvriers, une majorité de cadres et de techniciens, ont choisi de dire « oui » à la proposition de leur direction : au lieu de travailler 35 heures, en faire 39 heures payées 37, en échange de la garantie de l’emploi jusqu’en 2020 et d’une prime de 1 000 €.
Le groupe Daimler n’est pas au bord de la faillite, il affiche même une bonne santé financière, mais comment résister à la tentation d’augmenter la marge bénéficiaire en demandant aux salariés de travailler gratuitement pendant deux heures par semaine ? On peut comprendre que l’épée de Damoclès du licenciement soit suffisamment menaçante pour que 56 % des salariés préfèrent donner deux heures de travail à l’entreprise plutôt que celle-ci décide de mettre fin à tous les contrats de travail.
Mobilisation interprofessionnelle : CGT, FSU, Solidaires appellent à une nouvelle journée de mobilisation le 08 octobre
Durant toute cette année, les salariées et retraité-es se sont mobilisé-es à plusieurs reprises dans les secteurs professionnels et au plan interprofessionnel pour exprimer leurs attentes, leur exaspération grandissante face à une situation économique et sociale qui ne cesse de se dégrader et pour exiger une autre répartition des richesses qu’ils produisent.
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Ces dernières semaines encore, des mobilisations, souvent unitaires, ont été menées par les salarié-es et les retraité-es, exigeant leur juste dûs, autour de luttes sur les salaires et pensions.
Des actions se sont développées pour exiger de travailler mieux et moins, d’améliorer les conditions de travail et de réduire la durée du temps de travail, contre les licenciements, pour exiger aussi la pérennisation et la conquête de nouveaux droits (retraites, protection sociale, garanties collectives), le développement des services publics et la relance industrielle.
Elections régionales, décembre 2015 :
l’Atelier du Front de Gauche refuse la division des forces anti-libérales, écologistes et appelle à l’UNITE.
Unissons nos forces. L’unité des listes alternatives à l’austérité est la condition de notre réussite
Appel d’Ensemble Auvergne aux militants et sympathisants d’Europe Écologie Les Verts, Nouvelle Donne, Parti communiste Français, Parti de Gauche, aux citoyens et aux militants syndicaux et associatifs.
Cher(e)s camarades, cher(e)s ami(e)s,
Nous avons déjà par un communiqué de presse daté du 5 septembre tenu à faire connaitre la volonté commune d’Ensemble Rhône Alpes Auvergne de construire dans l’unité un large rassemblement de toutes les forces de la gauche sociale, écologique et citoyennes opposées à l’austérité à l’occasion des élections régionales.
Nous savons tous qu’une attente populaire forte existe en ce sens mais cet objectif, tout à fait atteignable car ce que nous rapproche est bien plus important que ce qui nous différencie, sera compromis si, comme annoncé aujourd’hui, deux listes à la gauche du PS se présentent. Au regard des enjeux et des risques de régression sociale, écologique et démocratique, il faut surmonter cette division.
C’est dans ce contexte qu’Ensemble souhaite engager collectivement une campagne publique auprès des collectifs unitaires, syndicats, associations, pour explorer jusqu’au bout la possibilité d’une seule liste à la gauche du Parti Socialiste . Nous vous invitons à y participer sans réserve.
Parce qu’ensemble nous voulons faire avancer la cause de l’égalité, de la justice sociale, de la solidarité, de l’écologie et de la démocratie, parce qu’ensemble nous voulons changer la donne et rendre l’initiative au peuple, nous appelons à réaliser la fusion des listes du Rassemblement Auvergne-Rhône-Alpes en commun et du Rassemblement pour une région de résistance à l’austérité.
Unissons nos forces.L’unité est la condition de la réussite pour battre la droite et l’extrême droite et ouvrir une perspective alternative à gauche.
Ensemble Auvergne
PS.
Les collectifs Ensemble de la région Auvergne consacrent toutes leurs forces à la réussite de cette campagne pour l’unité et, à ce stade, n’engagent notre organisation dans aucune des deux listes concurrentes.
Ensemble Auvergne
Entretien avec Pascal Lokiec : « au fait, à quoi ça sert le code du travail? »
Article de la publication numérique Alterecoplus.http://www.alterecoplus.fr/social/au-fait-a-quoi-ca-sert-le-code-du-travail-201509101351-00002071.html
Propos recueillis par Sandrine Foulon 10/09/2015
Le gouvernement envisage de réformer le droit du travail, notamment dans l’optique d’en simplifier le code, jugé obèse et illisible. Ce procès est-il justifié ? A force de critiquer la lourdeur supposée de la législation sociale, on en oublie sa raison d’être. Petite piqûre de rappel, sous forme d’entretien avec le professeur de droit social Pascal Lokiec.
Quel est le rôle du code du travail ? Peut-on le cantonner à un « outil » de protection des salariés ?
A force de tirer sur le code du travail, on en oublie que la codification sert, au premier chef, à améliorer l’accessibilité du droit qui, à défaut de code, ferait l’objet de textes épars beaucoup plus complexes à appréhender. S’agissant du code du travail en particulier, sa fonction première est bien évidemment la protection des salariés. Le débat sur l’uberisation de la société ne doit pas faire oublier que le rapport de travail salarié est, en fait et en droit, une relation subordonnée et que le droit du travail partage avec d’autres droits, notamment le droit de la consommation, une fonction de protection de la partie faible.
L’assemblée citoyenne du 4 septembre 2015 : « Quelle région voulez-vous ? »
Le journal régional « La Montagne » refuse de publier le compte-rendu de notre réunion alors que nous avons de pleines pages des déplacements des candidats dits « principaux ».
A l’initiative de l’Atelier du FDG, une assemblée citoyenne regroupant plus d’une trentaine de personnes venant d’horizons politiques différents s’est déroulée le vendredi 4 septembre à Beaumont.
Avant de publier un compte-rendu plus exhaustif, nous vous indiquons les principaux points d’accord de l’ assemblée citoyenne :
– affirmation de notre opposition à la réforme territoriale qui n’a qu’un objectif : constituer des espaces économiques concurrentiels en France et en Europe. Aucune réflexion démocratique sur un nouveau mode de développement économique, social et écologique.
– affirmation de notre attachement et notre détermination à une liste de large rassemblement à gauche (sans le PS) : l’unité de toutes les forces anti-austéritaires et écologiques.
– refus d’alliance d’opportunité au 2ème tour avec le PS
– présentation et élection de candidats (encartés et non encartés) qui combattront cette vision de l’espace régional et qui défendront les intérêts sociaux , démocratiques et écologiques en lien avec les habitants de la région.
– Information et sensibilisation de l’électorat et particulièrement les abstentionnistes potentiels à l’importance de cette élection qui se déroulera en décembre et durant la COP 21 ( la 21e Conférence des parties de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques de 2015 ).
Réformer le droit du travail, ou comment précariser l’emploi sans lutter contre le chômage
(texte rédigé par Mireille Bruyère, Anne Eydoux, Anne Fretel, Sabina Issehnane, membres du collectif d’animation des économistes atterrés)
Le premier Ministre l’a réaffirmé à l’Université d’été du parti socialiste : il faudrait réformer le code du travail devenu « inefficace ». Trop étoffé, il se serait mué en épouvantail, effarouchant les employeurs qui veulent embaucher. Comme si le chômage en France s’expliquait par la complexité tatillonne et tracassière du droit du travail. Cette idée n’est pas nouvelle, elle a été portée durant tout le XXème siècle par les apôtres du libéralisme et le patronat. Elle a été reprise en 1999 par le Medef dans son projet de « refondation sociale » réclamant moins de lois et plus d’accords et de contrats. Elle a déjà inspiré une série de réformes, y compris dans la loi Macron. Mais sa validité n’a jamais été démontrée. Cela n’a pas empêché les nouveaux tenants de la réforme du code du travail de la reprendre à leur compte sans discussion.
Emploi, entre raréfaction et mutation, par Michel Leis
Article issu du blog de Paul Jorion http://www.pauljorion.com/blog/2015/09/05/emploi-entre-rarefaction-et-mutation-par-michel-leis/#more-78478tp://
Le 11 septembre aura lieu à l’usine Smart d’Hambach un référendum sur le retour aux 39 heures. Comme toujours, ce type de consultation s’accompagne de la carotte et du bâton : d’un côté la promesse d’une augmentation de 120 € bruts pour les salariés, de l’autre des questions sur le futur du site et le passage (ou non) en CDI pour 50 salariés. La masse salariale va augmenter de plus de 140 000 €, soit près de 5 millions d’euros sur 3 ans. Compte tenu des montants, pourquoi choisir le travail salarié plutôt que d’installer des robots ?
Joseph Stiglitz : « 91% de la croissance est capturée par 1% en haut de l’échelle »
À l’heure où François Hollande confesse un renoncement majeur en déclarant « assume(r) pleinement », dans un livre à paraître demain, son « acceptation du traité européen » Sarkozy-Merkel, le prix Nobel d’économie américain Joseph Stiglitz dresse un réquisitoire des politiques d’austérité. Dans l’entretien qu’il a accordé à l’Humanité à l’occasion de sa visite en France pour promouvoir son nouveau livre, la Grande Fracture (éditions Les Liens qui libèrent), l’économiste dénonce une Europe engluée dans l’austérité, dans laquelle « la France a peur » d’affronter l’Allemagne, comme on l’a vu lors de la crise grecque, cet été. Un problème économique qui devient un problème démocratique, souligne le prix Nobel, quand « les électeurs se disent partout : (…) les gouvernements ont trahi ». « C’est une autre logique qu’il faut suivre », affirme encore Joseph Stiglitz à propos du pacte de responsabilité de François Hollande, qui distribue des aides sans contreparties aux entreprises. Tirant enseignement de l’exemple grec, le prix Nobel, qui a soutenu le non d’Alexis Tsipras au référendum grec de juillet, se prononce pour une réforme de la zone euro, dans un sens plus « démocratique » et « solidaire », et dit l’espoir que suscite en lui l’essor des luttes des mouvements citoyens contre les inégalités aux États-Unis.