Ce billet n’a pas pour objet de décortiquer le projet de réforme du code du travail. De nombreux responsables syndicaux, politiques et bien au-delà font ce travail. D’ailleurs près d’1 million de citoyens ont déjà signé une pétition manifestant leur opposition.
Non, ce petit billet veut juste attirer l’attention sur le poids dissimulé des mots.
Exemple : en première ligne de ce présent texte, est employé le mot « réforme ». Dans l’absolu et dans l’imaginaire collectif, le vocable « réforme » a une connotation positive et favorable au commun. Sauf que, depuis environ 20 ans, ce terme trompeur masque une réalité violente. Désormais, on réforme afin d’entrer dans le cadre des politiques idéologiquement dominantes (libérales, européistes, antisociales, ….) et plus du tout pour améliorer le quotidien de chacun.
Le projet El Khomri est à ce titre un exemple révélateur de l’utilisation idéologique des mots :