Ce jeudi 28 avril, les salariés, retraités, fonctionnaires, étudiants et lycéens étaient, pour la cinquième fois, appelés à manifester, dans les rues de Clermont, comme partout en France, contre le projet de loi Travail.
Mois : avril 2016
La France va-t-elle mieux ?
par Liêm Hoang-Ngoc, Maître de conférences à l’Université de Paris I.
publié le 27 avril 2016 dans Politis
La croissance de 1,2 % en 2015 n’est pas due à la politique de l’offre tant vantée par le gouvernement.
Selon le chef de l’État et son Premier ministre, la France va mieux. La reprise se consolide et le déficit extérieur se résorbe, témoignant des effets bénéfiques de la politique de l’offre. La dette se réduit. Le pouvoir d’achat augmente. La pauvreté recule. La courbe du chômage s’inversera en fin de mandat. Tel est l’argumentaire technocratique que le candidat putatif Hollande à la future élection présidentielle a commencé à déployer lors de son intervention télévisée. Une analyse détaillée montre pourtant que la politique du gouvernement est étrangère à l’impact macroéconomique qu’elle est supposée avoir provoqué.
Un 1er mai plus que jamais revendicatif.
Ce 1er mai 2016 s’inscrit dans la lutte contre le projet de la loi Travail.
La première manifestation du 1er mai s’est déroulée en 1886, il y a 130 ans. Les syndicats américains appelaient à la manifestation p
our la journée de 8 heures cette année là. Aujourd’hui en 2016, les salarié-e-s français se battent contre le retour de la journée de 12 heures induite par le projet de loi travail.
Clermont-Ferrand à 10h30
Parcours : , place Delille (puis Rue Montlosier / Place GAILLARD / Avenue des Etats Unis / Place de JAUDE)
La trouille de la Révolution ?
La sémantique sait mentir lorsque les classes dominantes s’en emparent, l’instrumentalisent.
Le sang dans les rues, l’échafaud, le couteau entre les dents… les révolutionnaires qui mangent les petits enfants, qui te prennent la ferme et tu dois la fermer, qui collectivisent tous tes biens et les moins biens, qui endoctrinent dès le berceau, qui te font réciter tous les matins la pensée du camarade en chef, « génie des Pyrénées » ou de Saints-Amants, d’Albine, des Rousses, d’Argelos, de la Mer du Nord, de Montcuq, de Palavas sans flots, de Saint-Justin, d’Aiguillon… L’horreur, « el horror », l’horreur absolue vous dis-je, et non absoute… (fin de délire)
Si les chiffres du chômage peuvent apparaître très bons pour le mois de mars 2016, une analyse plus fine montre la dégradation de la qualité de l‘emploi.
Faire chuter la précarité, un enjeu de la loi travail et dans la négociation assurance chômage

Si les chiffres du chômage peuvent apparaître très bons pour le mois de mars 2016, une analyse plus fine montre la dégradation de la qualité de l‘emploi.
En effet, si on observe une baisse du nombre de demandeurs d’emploi de 60 000 en catégorie A, le nombre de demandeurs d’emploi en catégorie B et C (+51 000) ne cesse de croître. Ceci marque une nouvelle évolution négative de la précarité dont souffrent nombre de salariés et qui coûte très chère à l’assurance chômage et à la société.
Les seniors, comme les chômeurs de très longue durée, sont toujours les dindons de la farce avec une nouvelle hausse du chômage dans cette catégorie.
Les propositions du MEDEF dans les négociations chômage tournent autour de nouvelles règles de calcul de l’indemnité, plus de sanctions pour les demandeurs d’emploi, moins d’allocation avec une dégressivité, passer l’âge à partir duquel on peut bénéficier en tant que senior d’une durée d’allocation de 36 mois, de 50 ans aujourd’hui à 59 ans. Les seniors sont doublement victimes, du chômage et de la négociation. Mais rien n’est joué, il nous faut imposer des recettes nouvelles !
C’est bien de la qualité de l’emploi dont il faut parler, de la protection des salariés et d’un nouveau code du travail du 21ème siècle qu’il nous faut construire.
Loi travail, assurance chômage, même combat.
Communiqué de la CGT
Les forçats de l’intérim (suite)
Deux documents édifiants sur la conception de l’intérim :
« Moins l’intérimaire est payé, plus les marges sont élevées, car la société d’intérim bénéficie de réduction de cotisations patronales prévues par la loi Fillon de 2003».
INTERCEPTION (émission de France Inter) : Les forçats de l’intérim
Reportage de Pascale Pascariello présenté par Lionel Thompson. Réalisation : Sylvain Richard assisté de Stéphane Cosme et Zohra Bensmaïli. Mixage : Philippe Bredin
La question de l’emploi, ou plutôt du chômage, est au centre du débat politique en France. L’inversion de la courbe du chômage, voulue par François Hollande, ne vient pas.Mais il y a une forme d’emploi qui est repartie fortement à la hausse depuis un an, après quelques années de baisse, c’est l’intérim. Faut-il s’en réjouir ? Un emploi en intérim, c’est au moins un emploi, diront certains. Mais la grande précarité de ce statut pose question et la réalité de l’intérim est souvent loin de l’image idéale du salarié libre de choisir ses missions et mieux payé.
Directive « secret des affaires » (suite) : Le vote de chaque eurodéputé français
Grève et manifestation le 28 avril 2016 pour le retrait du projet de loi EL KHOMRI
Rendez-vous à 10h30, place du 1er mai à Clermont-Fd
Dès maintenant, dans le cadre de l’appel national à la grève nationale interprofessionnelle (signé par FO, CGT, FSU, Solidaires, UNEF, FIDL et UNL), les organisations syndicales du Puy de Dôme FO, CGT, FSU, Solidaires et UNEF appellent l’ensemble des salariés, du privé comme du public, les étudiants et les lycéens à la grève et à la manifestation le jeudi 28 avril 2016 (rendez-vous à 10h30, place du 1er mai à Clermont-Fd) pour le retrait d’un projet qui, en définitive, s’attaque à toutes les garanties collectives (Code du Travail, Conventions collectives, Statuts).
Dernière publication de l’Atelier : on nous montre l’écume, mais il faut identifier la vague.
Depuis plusieurs mois, la politique nationale ressemble à un jeu de poker menteur. Diverses décisions ou pratiques affichent des choix délibérés (le pouvoir dit «courageux»). Dans la foulée, les medias nous «expliquent». Et si, à partir de cas précis et concrets, en particulier la loi travail, on tentait de comprendre ?
L’Atelier du Front de Gauche vous propose une analyse du projet « El Khomri »
Varennes-sur-Seine continue de refuser les compteurs Linky malgré un recours d’ERDF
Depuis un vote du 17 décembre 2015, le conseil municipal de Varennes-sur-Seine (77) refuse le déploiement du compteur Linky sur la commune au nom du principe de précaution. Le conseil municipal s’interroge sur les éventuels effets sur la santé du courant porteur en ligne (CPL) et des ondes électromagnétiques émises par l’appareil.
L’ultra-droite au pouvoir et une gauche en lambeaux : la Pologne, laboratoire du cauchemar européen qui menace ?
14 avril 2016 sur le site Basta
Après des années de gouvernement néolibéral, c’est la droite ultra-conservatrice et xénophobe du parti Droit et Justice qui est arrivée au pouvoir en Pologne à l’automne dernier. En quelques mois, grâce à la majorité absolue au Parlement, le nouveau gouvernement a voté plusieurs lois pour mettre au pas les médias, la justice et la Cour constitutionnelle. Il refuse catégoriquement d’accueillir quelques milliers de migrants. Pour séduire, il promet des mesures sociales dans un pays où la majorité de la population n’a pas profité de l’entrée dans l’Union européenne. En face, la gauche tente de se reconstruire. Reportage.
« Ce gouvernement veut diviser la société pour mieux régner », déplore Weronika, la cinquantaine. Cette enseignante en langues à l’université de Varsovie n’a jamais été vraiment engagée en politique. Mais depuis que son pays est gouverné par le parti d’ultra-droite Droit et Justice, elle passe une bonne partie de son temps libre à militer au sein du Comité pour la défense de la démocratie (Komitet Obrony Demokracji, KOD). Cette organisation citoyenne, née sur Facebook il y a quelques mois, organise des manifestations régulières contre les mesures autoritaires du nouveau gouvernement polonais. Les rassemblements ont réuni jusqu’à 80 000 personnes dans les rues de Varsovie.
Nous sommes quelques jours avant l’une de ces manifestations, fin février, dans un café de la capitale polonaise. Weronika s’y trouve aux côtés de trois autres membres du KOD. Ils sont enseignants à la fac, cadre dans le privé et responsable marketing. Tous ont voté pour la droite libérale aux dernières élections législatives du 25 octobre, soit pour le parti qui était au pouvoir depuis huit ans, la plate-forme civique, soit pour Modern, un nouveau parti, néolibéral.
Après un premier succès à l’élection présidentielle, l’été dernier, c’est la formation ultra-conservatrice Droit et Justice qui a remporté les dernières élections législatives. Avec une majorité absolue. « Nous n’avons pas été surpris que Droit et Justice arrive premier aux élections, mais nous ne pensions pas qu’ils obtiendraient la majorité absolue », témoigne Bartek, cadre dirigeant dans une grande entreprise et militant au Comité pour la défense de la démocratie. Le parti Droit et Justice, créé au début des années 2000 par les frères Kaczynski, avait déjà été au pouvoir en Pologne de 2005 à 2007, mais sans la majorité qu’il a aujourd’hui [1]. Sans avoir eu besoin de faire une coalition pour gouverner, le parti Droit et Justice a aujourd’hui les mains libres. Depuis novembre, il utilise cette marge de manœuvre pour imposer des mesures autoritaires.
Il n’y a plus aucun député de gauche au Parlement polonais
À peine en place, le nouveau gouvernement légifère pour mettre au pas la Cour constitutionnelle, qui peut bloquer les lois. Cette réforme est d’ailleurs au cœur de la procédure de « vérification de l’état de droit » engagée par la Commission européenne en janvier [2]. Le parti au pouvoir adopte aussi une loi pour placer des fidèles dans l’audiovisuel public, dont les responsables seront désormais directement nommés par un ministre. Et une autre pour subordonner les procureurs au ministère de la Justice. « Le gouvernement a aussi fait le ménage chez les hauts-fonctionnaires, accuse Bartek. « Du temps du communisme, il y avait la nomenklatura, il fallait être membre du parti pour être fonctionnaire. Droit et Justice est en train de revenir à ce système. En trois mois, ce parti a déjà causé tant de dommages. Ce gouvernement pratique la découpe de la liberté. Il vous l’enlève tranche par tranche, comme Poutine l’a fait. Le résultat peut-être désastreux. »
Si le parti d’ultra-droite a pu obtenir une telle majorité, c’est aussi parce que les partis de gauche ont tout bonnement disparu du Parlement. La coalition de « gauche unie », qui réunissait six partis dont les néo-communistes, n’a obtenu que 7,5 % des voix. Soit un demi-point sous le seuil nécessaire de 8 % dont l’alliance avait besoin pour élire des députés [3]. L’autre parti de gauche qui se présentait, Razem – « Ensemble » en polonais, a obtenu 3,6 %. Un score non négligeable pour cette formation créée seulement quatre mois plus tôt, sur le modèle de Podemos. Mais pas assez, là non plus, pour entrer au Parlement. Résultat : plus aucun élu de gauche n’y siège.
« Comme si un coup d’État rampant était en train de se passer »
Les cinq partis représentés sont tous de droite, voire d’extrême-droite. Deux nouveaux partis y ont fait leur entée en octobre : le néolibéral, Modern, et le nationaliste, Kukiz, qui accueille de nombreux militants d’extrême droite. « C’est une situation inédite, et très dangereuse », juge Marek Kossakowski, coprésident du parti des Verts polonais, Zieloni, créé en 2004 et qui faisait partie de l’alliance des gauches aux dernières élections. « Durant la dernière décennie, il y a eu un grand déplacement de la société polonaise vers la droite, en particulier chez les jeunes. »
L’alliance des gauches a pourtant fait campagne sur un programme social. « Nous nous concentrions sur le système de santé et la hausse du salaire minium. Nous avons aussi mis en avant le développement des énergies renouvelables, l’opposition au programme d’énergie nucléaire, les droits LGBT, les droits des animaux, des thèmes qui nous sont chers », précise Maciej Jozefowicz, le jeune porte-parole des Verts polonais.
Cela n’a pas payé dans les urnes. « C’est absurde, 26 ans après la transition, mais la gauche porte toujours le stigmate du communisme en Pologne », reprend Marek Kossakowski, qui craint lui aussi de voir revenir l’autoritarisme depuis l’autre côté de l’échiquier politique. « Nous sommes très préoccupés. C’est comme si un coup d’État rampant était en train de se passer. Droit et Justice a remis en cause l’indépendance de la justice, de la cour constitutionnelle, des médias publics. Il envisage la démocratie comme la dictature d’une majorité. »
« Tout le monde ne profite pas de la liberté économique »
Que s’est-il passé pour que le plus grand des pays d’Europe de l’Est – 38 millions d’habitants – se retrouve avec un gouvernement d’ultra-droite qui compte faire fi de toute opposition ? « Depuis plus de 25 ans maintenant, le paysage politique polonais était divisé entre néolibéraux-progressistes et ultra-conservateurs », analyse Kinga Stanczuk, 27 ans, représentante du jeune parti Razem, qui se revendique à la fois de gauche, social, et pro-européen. « Mais la politique néolibérale n’a pas marché. Tout le monde ne profite pas des investissements étrangers et de la liberté économique. »
Le pays a perdu des crèches et des hôpitaux. Et gagné des contrats précaires, sans cotisations sociales et sans droits, avec, pour les employés, la peur d’être virés du jour au lendemain. Plus de deux millions de personnes ne bénéficient pas d’assurance maladie, alors que ce droit est inscrit dans la constitution. « Notre génération est touchée de plein fouet, constate Kinga Stanczuk. Nous sommes les premiers à ne pas faire d’enfants, faute de stabilité. À Razem, nous voulons un système de santé accessible à tous, des conditions de travail stables, protégées par les syndicats, des investissements publics dans le logement. »
Un salaire minium de 431 euros
C’est d’ailleurs autant sur cette thématique sociale que sur ses positions anti-migrants que Droit et Justice a pu revenir au pouvoir. Entre autres promesses, le parti des frères Kaczynski a annoncé vouloir augmenter le salaire minium et mettre en place une allocation familiale de 500 zlotys (115 euros) par enfant. « C’est une mesure de redistribution des richesses masquée derrière un argument idéologique de soutien à la démographie. Car les familles nombreuses sont le plus souvent dans les petites villes, les zones les plus pauvres », analyse Anna Wojciuk, politologue à l’institut de relations internationales de l’université de Varsovie. « En Pologne, les inégalités n’ont pas augmenté. Ce n’est pas parce que nous avons une bonne politique sociale, mais simplement parce que nous partons d’un niveau beaucoup plus bas d’accumulation du capital. La majorité des ménages vivent en fait avec très peu d’argent. »
Le salaire minium polonais, pour un temps plein, est de 431 euros. Et le revenu moyen est toujours près de trois fois inférieur à celui de l’Espagne ou de la Grèce [4]. La Pologne représente le plus gros contingents de travailleurs détachés d’Europe, ces ouvriers nomades, souvent exploités, qui partent travailler dans l’Ouest de l’UE mais avec des salaires beaucoup plus bas que leurs collègues français, allemands ou belges.
Hors des grandes villes, « les jeunes n’ont pas de perspective »
« À Varsovie, ça va. Mais quand on sort de la capitale, les gens sont vraiment pauvres. Dans ma région d’origine, dans l’est du pays, les jeunes sont très à droite et nationalistes, à cause de la situation économique. Ils n’ont pas de perspective d’avoir un emploi correct. Ils n’ont pas d’argent et vivent toujours chez leurs parents parce qu’ils ne peuvent pas faire autrement », rapporte Magdalena Swinder. La jeune femme est coordinatrice d’une association contre l’homophobie basée à Varsovie. Elle n’a aucune sympathie pour Droit et Justice, dont les représentants se sont à plusieurs reprises distingués par leur sorties violemment homophobes. « Des membres de la communauté LGBT, aussi, ont voté pour Droit et Justice. Je trouve cela ridicule. Ils ne voulaient simplement plus de la plate-forme civique, qui n’a rien fait pour nous. » Une première proposition de loi pour reconnaître les unions entre personnes de même sexe a été déposée en 2004. Mais n’a jamais été adoptée, malgré les promesses. « Les gens se sont dit : Droit et Justice semble au moins s’intéresser à la situation économique du pays. »
« Je suis terrifiée des conséquences que l’arrivée au pouvoir de Droit et Justice peut avoir sur les droits des femmes et des homos », s’inquiète aussi Kinga Stanczuk. La Pologne a déjà l’une des législations européennes les plus restrictives en matière de droit à l’avortement. Un projet de loi vient d’être déposé pour la durcir encore plus, vers une interdiction totale d’avorter. Pour autant, le rassemblement citoyen Razem ne s’interdit pas de travailler avec Droit et Justice sur certains points. « Nous voulons bien travailler avec eux sur la question des contrats précaires par exemple. Sur d’autres sujets, on ne sera jamais d’accord. »
« Les droits des travailleurs, les gens n’en ont plus entendu parler »
Pour l’instant, Razem fait un travail de terrain, allant de grandes en petites villes, expliquer qui ils sont et ce qu’ils défendent. « Nous rencontrons aussi les syndicats. Nous parlons de droits des travailleurs, les gens n’en ont plus entendu parler depuis des années », raconte Katarzyna Paprota, 39 ans, membre du conseil national de Razem. Lors de ses rencontres, Katarzyna découvre aussi à quel point la population craint l’immigration. En pleine crise européenne des réfugiés, le sujet s’est retrouvé au centre des discussions des dernières élections.
L’ancien gouvernement a accepté, sans enthousiasme, d’accueillir quelque 6000 réfugiés relocalisés depuis les frontières sud de l’UE. Droit et Justice s’y est fermement opposé, à coup de propos xénophobes parfois délirants. Jaroslaw Kaczynski et le président Andrzej Duda ont tous deux accusé les réfugiés potentiellement accueillis en Pologne d’apporter avec eux des épidémies ! « Les gens ont vraiment peur des réfugiés. Ils ont peur de tout en ce moment, témoigne la responsable du jeune parti Razem. Ils n’ont pas de travail, pas d’accès à l’éducation, pas d’accès au système de santé. Et on leur dit que des milliers de personnes de l’étranger vont leur prendre ce qu’ils ont. Même si c’est totalement faux, ça leur fait peur. »
Court article, coup de colère.
Sans chercher beaucoup j’ai trouvé, en quelques minutes sur internet, 7 pétitions en ligne contre la violence policière dont une de l’ACAT – Action des Chrétiens pour l’abolition de la Torture – et une de la Ligue des droits de l’Homme dont les médias n’ont pas parlé et contre lesquelles aucune voix « officielle » ou « autorisée « ne s’est élevée !
Évidemment en ce moment il faut absolument décrédibiliser la CGT et l’ensemble des mouvements qui se lèvent pour exiger une autre société.Ils sont tous à cran. L’écho donné à l’aventure d’alain finkielkraut , l’un des plus fervents promoteurs des politiques répressives et régressives, le montre bien. Et les sursauts patriotiques d’un Florian Philippot prêteraient presque à rire si cette entente cordiale de l’extrême droite au gouvernement contre la CGT ne donnait pas envie de vomir.
Non cette affiche n’a rien d’un appel à la haine.
Grèce : le retour de la crise ?

Alexis Tsipras tente un nouveau coup de poker. Mardi 12 avril au soir, le ministre des Finances grec, Euclide Tsakalotos a annoncé que le gouvernement soumettrait à la Vouli, le parlement hellénique, « la semaine prochaine » les réformes de la fiscalité et des retraites. Cette décision est un défi lancé à la face des créanciers. La procédure prévue par le mémorandum signé en août dernier prévoit en effet que le gouvernement grec ne soumette au vote des députés que des textes qui ont été validés par les créanciers. Ceci était inscrit en toutes lettres dans l’accord signé : la Grèce ne devait pas procéder à des mesures unilatérales.
PÉDALO INFERNAL: un des sondages met Hollande à 14% et Mélenchon à 15%
Le dessin du Monde du lundi 18 avril.
Lundi 2 mai 2016, L’Atelier fête le printemps
- De 15 H à 19 H à la Halle Communale – place Notre Dame de la Rivière
KOKOPELLI : semences potagères et aromatiques Bios, libres de droit et reproductibles (non-hybrides F1 et non-OGM)
et des producteurs locaux (un apiculteur amateur de Ceyrat ; le GAEC des Treize Vents – Fromages de chèvres de Nadaillat).
- à 20 H 30, salle Anna Marly à la Maison des Beaumontois (23 rue René Brut)
ALAIN GUERINGER, Géographe Indiscipliné et COFONDATEUR DE TERRE DE LIENS AUVERGNE analysera les enjeux liés au foncier agricole.
A QUI APPARTIENT LA TERRE ? A QUI POURRAIT-ELLE APPARTENIR ?