Ordre du jour :
Mois : juin 2016
Après le Brexit, un monde d’incertitude où il va falloir apprendre à naviguer juste
« Unis, nous pouvons! » Une coalition qui peut changer la donne en Espagne

Depuis qu’à la suite des élections du 20 décembre dernier aucun parti n’a réussi à former un gouvernement, Podemos a créé une alliance électorale avec Izquierda Unida pour les élections du 26 juin. Les derniers sondages donnent à Unidos Podemos 24,4%, les plaçant ainsi juste derrière le PP, qui est en tête avec 29,8% des intentions de vote. Le PSOE se trouve à 20,4% et Ciudadanos est à moins de 15 %.
Esquerda.net a rencontré Manuel Garí, économiste de Podemos et membre du conseil de rédaction de Viento Sur, à propos de l’accord avec Izquierda Unida et des élections. [12 juin 2016, Esquerda.net]
Comment en est-on arrivé à l’accord entre Podemos et Izquierda Unida ?
La guerre idéologique bat son plein
Casseurs regroupés en début de manifestation, facilement identifiables… on ne les neutralise pas (aveux nombreux de policiers disant avoir reçu des ordres)
En effet ils peuvent servir. Beaucoup de vidéos montrent même un certain « mélange » entre vrais casseurs et casseurs « téléguidés » ou avec un brassard « police ».
Résultat : ça marche, il suffit de voir les titres dans les médias. L’événement ce n’est pas une manifestation monstre et pacifique contre la loi travail, mais une source de casse. 300 voyous qui cassent sont montrés davantage que 1 million de citoyens dignes qui défilent.
Discréditons, il en restera toujours quelque chose ! Interdire les manifestations ? Donc interdire l’Euro après les événements de Marseille !
La lutte des classes, ça existe, et c’est en pleine extension.
La CFE-CGC n’a pas varié dans son opposition au texte de la « Loi Travail ».
Sur le site de la CGC – 16/06/2016 •
Préparé sans concertation, ce projet de loi El Khomri porte en lui toutes les raisons de la colère sociale. La CFE-CGC n’a pas varié dans son opposition au texte.
Véritable « catalogue » de mesures sensées flexibiliser le marché du travail, cette loi n’aura aucun impact positif sur la compétitivité économique des entreprises.
Au contraire, l’introduction d’un principe (article 2) d’inversion de la hiérarchie des normes ouvrirait sans limite le champ de la concurrence par le dumping social avec de lourdes conséquences sur l’emploi.
Pour autant, conformément à sa ligne, la CFE-CGC a participé au processus d’amendement parlementaire du projet de loi sans varier de son avis négatif initial, malgré quelques améliorations par endroit. Processus interrompu par l’utilisation du 49.3.
La tension sociale est aujourd’hui à son comble. L’urgence de sortir de la situation de blocage des positions n’a jamais été aussi forte.
Ouvrons le débat : 2017, année électorale, ça se prépare, collectivement (3).

Soutenir ou pas la candidature de Jean-Luc Mélenchon ? La question divise Ensemble ! Pas moins d’une cinquantaine de délégués à son assemblée générale, souvent critiques sur le caractère « bonapartiste » de la méthode et les prises de position du candidat, en ont débattu pendant plus de trois heures samedi. Le débat a surtout porté sur le calendrier et la forme que pourrait prendre ce soutien, nombre d’entre eux souhaitant laisser le mouvement social contre la loi travail se développer.
Le pluralisme dans les 20H de France2 : « A bout de souffle…! »

Communiqué du SNJ-CGT
« Journaliste à France 2 ou éditorialiste au Figaro ? ». C’était déjà la question que posait Acrimed le 27 mai dernier pour dénoncer l’intervention orientée anti-CGT de la « chef » du service politique de France 2 dans le 20H.
Dans le collimateur de l’éditorialiste : la CGT de Martinez et sa « radicalisation tous azimuts », qui veut paralyser le pays malgré « une base rabougrie »… Et déjà elle pointait un « mouvement qui s’essouffle »…
Si 700.000 adhérents (ça c’est vérifiable) est une « base rabougrie », que dire alors de la légitimité des partis politiques, qui, TOUS confondus, (et il y a 400 partis déclarés en France !) n’atteignent même pas le niveau des adhérents CGT !
Les vrais chiffres de la manifestation à Paris le 14 juin et le mensonge éhonté de la police #manif14juin
Quels sont les vrais chiffres de la manifestation à Paris ? Ce que n’importe quel témoin honnête s’accordera à dire de la manifestation du 14 juin à Paris c’est qu’elle a été énorme. 1 million de manifestants selon les syndicats. 75 000 selon la préfecture de police c’est à dire le gouvernement. Comme pour le premier mai, Initiative Communiste a enquêté et vous donne la vérité sur les chiffres de la manifestation.
Analyse des chiffres de la police.
Manifestation du 14 juin : participation d’une délégation de l’Atelier du Front de Gauche.
Une bonne douzaine d’adhérents de l’Atelier du Front de Gauche a participé à cette manifestation contre la loi Travail du gouvernement ( nous étions réellement près d’un million de manifestants) à Paris sous différentes bannières syndicales (CGT, FSU, Solidaires…).
Violences qui ont émaillé la manifestation : c’est pyromane d’accuser les syndicats
C’est « le signe d’un gouvernement aux abois »
…Directement visée, la CGT a rapidement répondu. « Menacer d’interdire les manifestations est le signe d’un gouvernement aux abois », écrit la centrale dans un communiqué. « Comme il n’est pas de la responsabilité des supporters d’assurer la sécurité dans et autour des stades de l’euro de football, de la même façon il n’est pas de la responsabilité des manifestants d’assurer la sécurité dans et autour d’une manifestation autorisée par la préfecture de police », poursuit la CGT qui assure avoir pris de son côté « les dispositions nécessaires afin de garantir la sécurité des participants à cette manifestation massive ».
« Les organisations syndicales font leur travail dans les cortèges. Ce qui se passe en dehors de manifestations c’est de la responsabilité des pouvoirs publics », a déclaré le numéro un de Force ouvrière, Jean-Claude Mailly, à l’AFP, tout en condamnant les violences de mardi. « C’est pyromane d’accuser les syndicats », a-t-il ajouté, s’en prenant aux propos de Manuel Valls. « Qu’on interdise l’Euro » de football aussi, « puisqu’il y a également des violences », a-t-il renchéri.
Loi Travail : on a remonté le cortège parisien
Mardi s’est tenue à Paris une grande manifestation nationale contre la loi Travail. Si des violences ont émaillé le rendez-vous en tête de cortège, le JDD a décidé d’aller un peu plus loin pour rencontrer des opposants à la loi El Khomri venus en nombre de province.
Dans la manifestation parisienne contre la loi Travail le 14 juin à Paris. (Sipa Press)
Plusieurs dizaines de milliers d’opposants à la loi Travail, actuellement en débat au Sénat, ont manifesté depuis la place d’Italie en direction des Invalides mardi. Ils étaient un million selon les syndicats ; entre 75.000 et 80.000 selon la préfecture de police. Et si la tension était palpable dès le début du cortège où des incidents se sont rapidement produits, les opposants au texte étaient nombreux dans les rues de Paris. Selon le CGT, plus de 600 cars avaient afflué vers la capitale. Le JDD a remonté le cortège en sens inverse. Plus de deux heures après le départ de la manifestation, vers 16h30, la moitié de la place d’Italie était toujours pleine et certains n’avaient pas commencé à avancer. Rencontre avec plusieurs manifestants.
« Avec la loi El Khomri, on sera précaires toute notre vie »
Trois mois de couverture médiatique des mobilisations contre la « Loi Travail » (3ème partie)

Voilà désormais trois mois que dure la mobilisation contre la « Loi Travail », une mobilisation qui ne semble pas faiblir malgré les pronostics formulés, au cours des dernières semaines, par les « experts » et autres éditorialistes.
Selon que vous serez manifestant ou policier…
On notera toutefois que l’obsession de la question des violences et la place accordée aux revendications et au discours des personnes mobilisées sont à géométrie variable.
Trois mois de couverture médiatique des mobilisations contre la « Loi Travail »(2ème partie)

Voilà désormais trois mois que dure la mobilisation contre la « Loi Travail », une mobilisation qui ne semble pas faiblir malgré les pronostics formulés, au cours des dernières semaines, par les « experts » et autres éditorialistes.
Offensive tous azimuts contre la mobilisation
Mais l’entreprise de légitimation de la loi – et de délégitimation de sa contestation – n’aura pas suffi. Et ce sont des centaines de milliers de salariés et de jeunes qui, à partir du 9 mars, sont entrés en mobilisation.
Trois mois de couverture médiatique des mobilisations contre la « Loi Travail »(1ère partie))

Voilà désormais trois mois que dure la mobilisation contre la « Loi Travail », une mobilisation qui ne semble pas faiblir malgré les pronostics formulés, au cours des dernières semaines, par les « experts » et autres éditorialistes.
L’occasion pour nous de revenir sur la couverture médiatique de la mobilisation qui, comme on pouvait malheureusement s’y attendre, est une nouvelle démonstration de la capacité des « grands » médias, des « grands » journalistes politiques et des « grands » éditorialistes – avec des nuances et des spécificités – à entonner un refrain bien connu : nécessité de la « réforme », « archaïsme » de la contestation, stigmatisation de la mobilisation, morgue, mépris – voire haine de classe à peine voilée.
Une indispensable « réforme »
Le terrain avait été soigneusement préparé. Ils étaient en effet nombreux, dès la rentrée 2015, à soutenir la démarche entreprise par le gouvernement consistant à diffuser l’idée que le Code du travail était un « mastodonte » qu’il fallait nécessairement « alléger ».
Euro 2016. La liberté d’expression existe-t-elle encore pour le ministère de l’intérieur ?
http://www.humanite.fr/
C’est avec stupéfaction que la CGT vient de découvrir les consignes de sécurité publiées par le ministère de l’intérieur pour l’Euro.
Dans le chapitre intitulé « Bien se comporter au sein et aux abords des stades », le ministère de l’intérieur recommande de « ne pas tenir de propos politiques, idéologiques, injurieux, racistes ou xénophobes ». Ces consignes remettent en cause le fondement de la démocratie, la liberté d’expression. En mettant sur le même plan propos diffamatoires, racistes ou xénophobes – qui relèvent de l’infraction pénale – et propos politiques et idéologiques – qui fondent les libertés constitutionnelles et le débat démocratique – elles génèrent un scandaleux mélange des genres. Notons au passage que le ministère de l’intérieur s’inquiète davantage des propos politiques que du sexisme et de l’homophobie, oubliés de ces consignes alors qu’ils sont malheureusement bien présents dans les stades.
À la SNCF et devant le local du Medef, les syndicats restent mobilisés
le président du MEDEF local se plaint, parait il, de violences et déclare qu’il y a eu des feux lors de cette journée d’occupation…
et oui ? Avouons-le…
nos camarades ont encore fait griller des saucisses… j’ai le barbecue fautif sous mes fenêtres, encore chaud de cet acte de barbarie primaire…