Mercredi 24 février : conseil municipal de Beaumont.

Le conseil municipal de Beaumont se déroulera le mercredi 24 février.

Compte tenu du couvre-feu, il n’y aura pas de public. Mais lors des questions diverses,  le groupe « Uni.e.s pour Beaumont » et en particulier, un des représentants de l’Atelier de gauche – François Ulrich – peut être le porte-parole de  vos interrogations  ou vos inquiétudes.

Pour toute interrogation  ou  inquiétude, adressez un mail à atelierdegauche@gmail.com

L’ordre du jour :

ODJ CM 21-02-24-1

 

Islamo-gauchisme ? Les dynamiques de la haine et de la fragmentation sont à l’œuvre.

http://www.le-chiffon-rouge-morlaix.fr/

Voici quelques temps que le terme « islamo-gauchisme » sort de la bouche de nos gouvernants.

Mais quel est ce thème si barbare, qui est visé par ce terme par nos gouvernants ?

Autrefois utilisée par la frange d’extrême-droite, l’expression « islamo-gauchiste » vise à discréditer les partisans d’une laïcité d’ouverture et ceux qui refusent d’instrumentaliser l’idée républicaine et universaliste de laïcité pour stigmatiser particulièrement une religion, et surtout ceux qui par leurs pratiques, leurs croyances, ou simplement par leurs origines, lui sont associés: les musulmans, et derrière eux, les étrangers un peu « basanés ».

Comment ne pas voir que la paranoïa et les campagnes médiatiques contre les manifestations visibles de la religion musulmane renvoient essentiellement à une phobie xénophobe, à une volonté de déplacer les enjeux de la question sociale vers la question religieuse, raciale, ou communautaire, en semant des graines de conflit qui font le jeu des extrémistes islamistes?.

Cela ne posait en réalité pas de problème quand seule Marine Le Pen et ses acolytes l’utilisaient.

Il est devenu beaucoup plus problématique quand le gouvernement à commencé à l’utiliser.

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Lutte contre le projet Hercule : prise du Barrage de BORT LES ORGUES pour défendre le service public de l’électricité et du gaz.(2)

10 févr. 2021

Non à la privatisation des barrages

Reprise en main de l’outil de travail et Forte mobilisation au barrage de Bort les Orgues des électriciens, gaziers et usagers, actifs et inactifs contre les projets de privatisation Hercule (côté Elec) et Clamadieu (côté gaz) et pour la nationalisation de tout le secteur de l’Energie

C’est la défense d’un service public de l’électricité et du gaz. C’est la lutte contre le projet HERCULE à EDF et CLAMADIEU à ENGIE.

La libéralisation du secteur n’a fait qu’augmenter les factures d’électricité et de gaz et augmenter la précarité énergétique. Le marché de l’énergie est une aberration qui prive des moyens d’investissement sur les moyens de production pilotables.

Le plan Hercule va accélérer la privatisation qui aura comme conséquences des augmentations importantes des factures, ne pas atteindre les objectifs bas carbone et la fragilisation du système énergétique.

L’énergie n’est pas une marchandise, c’est un bien de nécessité.

Le projet Hercule vise à privatiser les profits et nationaliser les pertes!

Une alternative existe au travers du Programme Progressiste de l’Énergie porté par la FNME-CGT avec en 1er lieu la nécessité de sortir l’électricité et le gaz du marché qui n’apporte qu’augmentation des factures aux usagers et précarité énergétique. L’énergie n’est pas une marchandise, c’est un bien de 1ère nécessité pour la vie et pour l’économie.

Pour mener à bien la lutte contre le réchauffement climatique, l’énergie est nécessairement un service public pour: · Réduire les inégalités, la suppression de la précarité énergétique par la gratuité des Kwh, · Construire un mix énergétique bas carbone, ·

Une efficacité et une performance énergétique renforcées, · Une répercussion faibles des coûts sur les usagers par la baisse de taxe, jusqu’à la suppression. Cela passe par la création de 2 EPIC (établissements publics à caractère industriel et commercial) pour l’électricité et le gaz avec des garanties collectives de haut niveau, avec le statut de l’énergéticien et un service commun aux 2 EPIC qui est sur le champ de l’efficacité énergétique au service des particuliers, des entreprises et des collectivités.

La mise en œuvre d’un service public nécessite une construction permanente entre citoyens, élus, entreprises, salariés et usagers. Pour cela sa gouvernance devra intégrer des représentants des citoyens et des collectivités locales.

Ce projet Site officiel du PPE (programme progressiste de l’énergie) de la FD: https://www.energie-servicepublic.com/

La Main… (et le coronavirus ) .

Parmi les différentes mesures prises pour lutter contre l’épidémie du coronavirus,  il est demandé de ne pas se serrer la main.

Par contre, il est possible – et c’est même recommandé – de se serrer les coudes.

Il ne faut donc plus tendre la main, ne plus faire des pieds et des mains,
seulement des appels du pied afin de garder les mains libres.

 Si vous êtes à la tête d’une association et que vous vouliez vous retirer, impossible de passer la main ;

certes, il reste la solution de vous faire sortir  à coups de pied dans l’arrière-train mais ce n’est pas très élégant et  l’on peut très vite en venir aux mains.

Pour les amoureux qui ont le cœur sur la main il est illusoire de le donner,  ni même de le partager :

les mariages vont tomber en désuétude car plus personne ne fera une démarche pour demander la main de l’être aimé.
Autre conséquence grave pour la démocratie : main..tenant la politique de la main tendue  est vouée à l’échec, être pris la main dans le sac sera moins grave que de donner un coup de main.

 Bien sûr, la main gauche doit ignorer ce que fait la main droite mais si elle a donné de l’argent  de la main à la main, il sera nécessaire de lui passer un savon.
C’est dans la tribulation qu’il convient d’être fort, l’épidémie génère un sentiment de peur ;

la solution ? – S’en laver les mains et prendre son courage à deux mains, surtout en mains propres.

Au revoir et à 2 mains

Boycott des produits israéliens : lettre ouverte à Éric Dupond-Moretti

 

 

Par une circulaire, le Ministre de la Justice a demandé aux procureurs et présidents de tribunaux de condamner les appels au boycott de produits israéliens, pour cause de « discrimination à l’égard d’une nation ». Parce qu’un peuple entier – le peuple palestinien – est bel et bien « privé de ses droits les plus fondamentaux », un ensemble de personnalités s’élève contre le « mépris » du ministre pour un peuple ghettoïsé et colonisé par Israël ainsi que ceux qui le défendent, alors même que la CEDH (Cour Européenne des Droits de l’homme) a légitimé l’appel au boycott pour des raisons politiques.

Le 9 février 2021,

Monsieur le Ministre de la Justice,

Vous avez récemment diffusé une circulaire (« dépêche ») à l’attention de tous les procureurs et des présidents de tribunaux, dans laquelle il leur est demandé de condamner les appels au boycott des produits israéliens qui correspondraient à une « provocation à la discrimination à l’égard d’une nation », et cela en dépit de l’arrêt du 11 juin 2020 de la Cour Européenne des Droits de l’homme (CEDH).

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Rapport de la Fondation Abbé-Pierre. La « bombe à retardement » des impayés de loyers (1)

http://www.humanite.fr/
Mardi 2 Février 2021

Fragilisés par la crise, de plus en plus de Français peinent à payer leurs loyers, multipliant les risques d’expulsions. Dans son 26e rapport, publié ce mardi, la Fondation Abbé-Pierre dénonce l’attentisme coupable de l’exécutif, qui vient seulement d’annoncer la prolongation de la trêve hivernale jusqu’au 1er juin.

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VENTE SOLIDAIRE – FRUITS ET LEGUMES, samedi 13 février 2021

La Cellule Clovis Chirin d’Aubière du Parti Communiste Français et l’UNEF Auvergne organisent une Vente Solidaire de fruits et de légumes ! 

Et tout cela accompagné de belles idées de recettes !

Cet évènement aura lieu dans le respects des gestes barrières 😷

Manifestation intersyndicale du 4 février : le printemps social commence à fleurir

Plus de 1000 personnes à Clermont- Ferrand à l’appel des organisations syndicales du Puy-de Dôme  CGT -FO-FSU-Solidaires et Unef

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Merci à Vincent pour toutes ces belles photos : https://photos.app.goo.gl/3z4115PbsimnLNWn7

À l’Élysée, « Monsieur Vaccin » multiplie surtout les moulinets

http://www.humanite.fr/

Jeudi 4 Février 2021

Emmanuel Macron se pose en architecte d’une production largement défaillante aujourd’hui. Mais comme il n’entend pas toucher au système des brevets, il recycle les annonces précédentes…

À l’issue de sa rencontre, mardi soir, avec les producteurs de vaccins occidentaux – calquée sur celle organisée quelques jours plus tôt par la chancelière allemande, Angela Merkel –, le président de la République s’est invité, par surprise, à la télévision. « Tous les Français adultes qui le souhaitent » se verront proposer « un vaccin d’ici à la fin de l’été », affirme Emmanuel Macron. Mais derrière cette ligne d’horizon, les moyens pour atteindre cet objectif, sur fond de chaînes de production en difficulté et de pénurie globale, manquent cruellement. Dans les faits, le locataire de l’Élysée ne compte pas changer grand-chose, ou alors juste de costume : un de ses conseillers vante auprès de l’AFP « une vraie volonté de montrer que le Monsieur Vaccin, c’est lui ».

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Enquête Nitrate d’ammonium : la France reste très exposée à ce produit, à l’origine de l’explosion sur le port de Beyrouth

Publié
Cellule investigation de Radio France – Benoît Collombat
Radio France

La France est le premier consommateur de nitrate d’ammonium en Europe et le deuxième au monde. Pourtant, six mois après la catastrophe de Beyrouth, notre enquête montre que les contrôles sont encore insuffisants. Plusieurs sites sensibles ont été identifiés, en Alsace, en Loire-Atlantique et en Gironde.

Le 4 août 2020, l’explosion d’un stock de nitrate d’ammonium dévastait le port de Beyrouth, faisant plus de 200 morts et 6 500 blessés. Six mois après, la cellule investigation de Radio France a voulu savoir si une telle catastrophe serait possible en France. Notre pays est en effet le premier consommateur de nitrate d’ammonium agricole (ammonitrate) en Europe, et le deuxième dans le monde. Or la législation a encore des failles, et les contrôles ne sont pas systématiques.

Des « bombes agricoles » en puissance

Dans une note publiée après la catastrophe de Beyrouth, le ministère de l’Agriculture indique que « le nitrate d’ammonium, même très concentré, n’est pas considéré comme un ‘explosif ‘ mais seulement comme un explosif occasionnel (…) par exemple quand l’engrais est contaminé par des matières incompatibles. »

« Il suffit d’une montée en température due à un incendie combinée à 0,2 % de matière organique, comme un simple copeau de bois, pour arriver à une situation explosive », estime cependant Paul Poulain. Il regrette que les autorités n’appliquent pas de manière drastique la règlementation en matière de sécurité incendie. « On préfère prendre des risques plutôt que d’équiper ces installations de systèmes de détection incendie, ce qui renchérirait le coût de l’agriculture en France », ajoute-t-il.

« Il y a énormément de départ de feu dans les exploitations agricoles, s’inquiète un expert en risque incendie, Ronan Nicolas, du bureau d’étude Atossa. Cela peut provenir d’une fermentation des balles de foin ou d’installations électriques vétustes. Les agriculteurs stockent aussi beaucoup de combustibles : s’ils se retrouvent associés à du nitrate d’ammonium, tous les ingrédients d’une véritable bombe agricole sont alors réunis ! »

Des précédents dramatiques existent

Le 2 octobre 2003, à Saint-Romain-en-Jarez, dans la Loire, les pompiers sont appelés pour un incendie dans le hangar d’un arboriculteur. Ils ignorent qu’entre trois et cinq tonnes d’ammonitrate sont stockées sur place.

L’explosion blesse 18 pompiers, dont trois grièvement. Invalide à 80 % suite à l’explosion, Patrick Maniora a retrouvé péniblement l’usage de ses jambes. Mais cet ancien sapeur-pompier n’a jamais réussi à obtenir de la justice une reconnaissance et un dédommagement lié à son handicap. « Il faut changer la loi, estime Patrick Maniora. Je me suis battu jusqu’en cassation, mais au final il n’y a pas de faute pénale donc pas de responsable. L’exploitant était dans les clous de la loi en matière de stockage d’ammonitrate. C’est la blessure qui me fait le plus souffrir. »

Une grande partie de ces stocks échappent effectivement au contrôle. « Les installations qui stockent moins de 250 tonnes ne sont pas soumises à déclaration auprès des autorités, s’alarme Paul Poulain, spécialiste des risques industriels. Elles ne sont ni contrôlées par des bureaux d’études privés, ni inspectés par les services de l’État. Potentiellement, un exploitant agricole ou une coopérative peut donc stocker du nitrate d’ammonium agricole sans respecter les mesures de base de sécurité. Nous ne faisons pas tout pour éviter qu’un accident du type AZF ne se produise à nouveau. »

Près de 459 000 installations classées pour la protection de l’environnement ne sont jamais inspectées par les services de l’Etat. (Nicolas Dewit / Radio France)

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