Irrespectueux

Fin avril, la journée d’hommage aux déportés est un moment fort de souvenir, de respect et d’émotion.Enfin, cela était le cas jusqu’à la « célébration-mascarade » de cette année 2022 à Beaumont.

Absence quasi-totale des élus de M. Cuzin.

Motif : présence aux bureaux de vote. OK. Il n’empêche. L’hommage aurait pu revêtir un minimum de dignité et ne pas être bâclé en 12-15 minutes. Il aurait aussi été légitime que le « Chant des Marais » (chant créé par les premiers déportés allemands et reconnu par l’ensemble des déportés en France) soit proposé.

Et si le Maire (M. Cuzin) n’avait pas tourné le dos à l’assistance pendant la lecture du message officiel, cela aurait été un signe minimal de respect, pour les victimes et leurs familles.

Hélas, rien de cela.

Un seul mot : HONTEUX

Alors, l’Atelier de Gauche affirme son respect

Voici quelques paroles du Chant des Marais.

« Bruit de pas et bruit des armes. Bruit de chaînes, bruit des armes. Sentinelles jour et nuit. Et du sang, des cris, des larmes. La mort pour celui qui fuit. Oh ! Terre de détresse, Oh ! »

Respect, reconnaissance et mémoire.

RÉPONSE AU PCF 63 DES CHEF.FES DE FILE (Union Populaire – La France Insoumise) DES 5 CIRCONSCRIPTIONS DU PUY-DE-DÔME

Réponse publique (elle a été adressée à La Montagne) des chefs de file de l’Union Populaire – La France Insoumise du département

A nos camarades communistes,

Nous partageons beaucoup de vos constats sur ce second tour confisqué : l’extrême droite a été battue mais progresse encore, Emmanuel Macron, réélu par défaut, inscrira son nouveau mandat dans la continuité du précédent et l’abstention grandit.
Mais comme vous, nous avons vu se dessiner ce bloc populaire, 11 millions d’électrices et d’électeurs qui ont choisi nos programmes de transformation sociale et écologique. Ce qui s’est exprimé c’est non seulement un désir de rupture franche, mais aussi de construire un nouveau pôle politique capable de s’imposer et de battre le bloc bourgeois et le pôle d’extrême-droite.

Avec vous, nous partageons l’espoir que ce bloc populaire fasse une entrée fracassante à l’Assemblée Nationale.

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Lettre ouverte du PCF63 aux responsables départementaux de F.I, EELV et P.S.

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1er mai 2022 Plus que jamais mobilisé-es pour nos revendications

Parcours de la manifestation:

Départ de la manifestation place Delille

Itinéraire : Rue Montlosier, place Gaillard, rue Fontgiève, rue Gabriel Péri, place de la Liberté.

Arrivée et prises de parole devant la Maison du Peuple

Pot fraternel à la salle des fêtes de la Maison du Peuple avec animations musicales, repas et stands cubains

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« Putain, vingt ans… » 

Des reportages people, de l’Élysée aux plateaux télé, les facilitateurs de la « dédiabolisation »(du FN-RN) étaient en costume-cravate ou tailleur, pas en bleu de travail ou blouse d’infirmière.

« Putain, vingt ans… » En s’inspirant des défunts Guignols de l’info, on pourrait accueillir ainsi le drôle d’« anniversaire » de la première qualification de l’extrême droite pour le second tour d’une élection présidentielle. Vingt ans après, le FN-RN en est désormais à sa troisième, et force est de constater qu’avril 2022 supporte mal la comparaison avec avril 2002. Après ce fameux et terrible 21 avril, une marée humaine avait déferlé sur la bien nommée place de la République, avant qu’une vague citoyenne ne submerge électoralement la candidature de Jean-Marie Le Pen dans les urnes. Après le 10 avril 2022, le climat est plutôt à tenter de convaincre des citoyens usés, ulcérés ou désabusés face à un nouveau « barrage », tout en se disant qu’il faudra bien s’organiser pour en éviter d’autres ultérieurement.

Ce choc thermique raconte vingt années d’une banalisation dont on ne fera pas porter le fardeau aux Français eux-mêmes. « Le poisson pourrit par la tête », comme le dit le proverbe chinois. Le pays paie vingt années d’expériences d’apprentis sorciers qui ont vu dans la puissance de l’extrême droite une assurance tous risques pour réélection ou un vecteur d’audimat. Du ministère de l’Identité nationale de Nicolas Sarkozy à la supposée « mollesse » reprochée à l’héritière Le Pen par le ministre de l’Intérieur de droite d’un Emmanuel Macron qui promettait de faire reculer l’extrême droite, en passant par l’ignominieuse reprise par François Hollande de la déchéance de la nationalité, estampillée 100 % FN ; des bandeaux sur les chaînes d’information en continu « Marine Le Pen est-elle d’extrême droite ? » aux reportages people, de l’Élysée aux plateaux télé, les facilitateurs de la « dédiabolisation » étaient en costume-cravate ou tailleur, pas en bleu de travail ou blouse d’infirmière. Cela va beaucoup mieux en le redisant comme il eût pu être utile de répéter, ces vingt dernières années, ce proverbe créole, « Même poil, même bête », qui semble désormais éclairer quelques consciences. Il n’est jamais trop tard.

Publié le jeudi 21 Avril 2022 – Christophe Deroubaix

L’Humanité

Signez la pétition Pour le développement du train PUBLIC en Auvergne-Rhône-Alpes sur Change.org

Signez la pétition Pour le développement du train PUBLIC en Auvergne-Rhône-Alpes Change.org
https://www.change.org/p/pour-le-d%C3%A9veloppement-du-train-public-en-auvergne-rh%C3%B4ne-alpes?

Je soutiens les propositions CGT:

  • plus de trains et de services (dans les trains et dans les gares).
  • Moderniser le réseau.
  • Fiabiliser la maintenance du matériel
  • La concurrence n’est pas la solution.

Les Secteurs fédéraux CGT des cheminots des régions Auvergne-Nivernais, Lyon et Alpes font les propositions suivantes :

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On n’essaie pas Marine Le Pen, on n’essaie pas le fascisme (Ariane Mnouchkine)

L’extrême droite est à nouveau présente au second tour de l’élection présidentielle, forte d’un niveau de voix jamais atteint. Nous refusons de la voir accéder au pouvoir.  

Les causes en sont diverses et anciennes, elles ont été analysées et sont connues. Les responsabilités sont à chercher du côté des politiques ultralibérales menées depuis des années qui ont exacerbé les injustices et les inégalités sociales, enfoncé des territoires et des populations dans la précarité et le désarroi. Nos organisations les ont combattues, comme elles ont dénoncé les attaques portées contre les libertés. Elles les dénonceront encore demain, sans désemparer face à l’adversité. 

L’urgence, aujourd’hui, c’est d’affirmer collectivement la force des idées et des valeurs qui nous rassemblent. Elles sont constitutives de la démocratie et totalement incompatibles avec la haine, la xénophobie, la démagogie nationaliste et la mise en opposition de tous contre tous que portent les mouvements d’extrême droite. 

En rejetant Marine Le Pen, il s’agit d’empêcher l’avènement d’un projet de société destructeur de l’État de droit, de la république démocratique sociale et solidaire que nous défendons chaque jour. Il s’agit de dénoncer son programme trompeur qui frapperait durement les plus faibles, les plus démunis, les femmes, les personnes LGBTI ou étrangères. 

Ensemble, nous voulons réaffirmer que la devise « Liberté, Egalite, Fraternité » doit, plus que jamais, rester à l’ordre du jour, pour toutes et tous, sans exclusive ni distinction. Dans la diversité de nos approches et formes d’actions, nous voulons construire un destin commun de justice sociale et environnementale autour de l’égalité des droits, par le débat démocratique, un dialogue social et civil renforcé, un État de droit qui garantisse pleinement nos libertés, une République laïque et solidaire, protectrice de l’arbitraire, riche de services publics confortés, reconnus, bénéficiant des moyens de leur pleine efficacité.

Cette ambition commune serait gravement mise en cause avec l’arrivée au pouvoir de l’extrême droite. 

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Vers un effondrement de l’hôpital public

Nos hôpitaux et plus globalement notre système de santé ne résisteront pas à cinq nouvelles années de poursuite et d’accélération des politiques libérales destructrices des services publics et de notre système de protection sociale solidaire.

Les personnels de santé alertent depuis des années sur la dégradation de l’hôpital public sans être entendus. Les quelques mesures prises dans le cadre du Ségur de la santé sont très loin d’être à la hauteur des besoins et la situation continue de s’aggraver, comme le montrent des exemples récents. Les urgences du centre hospitalier régional d’Orléans ont été obligées de fermer du fait d’une cascade d’arrêts de travail d’un personnel en épuisement professionnel. Plus grave, à Strasbourg, un homme est mort sur un brancard aux urgences après douze heures d’attente sans surveillance.

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