
Rendez-vous à 14h30 devant la Carsat, à l’angle de la place du 1er mai et de l’avenue de la République,
puis manifestation par la rue Niel
jusqu’à l’ARS, avenue de l’Union Soviétique
Rendez-vous à 14h30 devant la Carsat, à l’angle de la place du 1er mai et de l’avenue de la République,
puis manifestation par la rue Niel
jusqu’à l’ARS, avenue de l’Union Soviétique
Le scandale ORPEA, dénoncé à juste titre, secoue les milieux politico-médiatiques. L’Atelier propose une lecture des réactions médiatiques (en particulier sur les chaînes TV « Bolloré »). Listons leurs observations.« Scandale »
Ils ont raison. Mais leur réaction violente révèle que ces chroniqueurs se sentent touchés directement. Ils découvrent ce qui d’ordinaire ne les touche pas. Ils ont l’argent et l’argent est un bouclier. Sauf que là, il ne les a pas protégés. D’où leurs mines effarées.
2. « L’Etat n’a pas rempli ses missions »
De quelles missions s’agit-il ? De suivi et contrôle. Sauf que pour cela, il faut une démarche politique volontariste et des moyens. Ces moyens, ce sont des contrôles avec des fonctionnaires indépendants. Or, ce sont les mêmes médias qui ne cessent de dénoncer la « pléthore de fonctionnaires », « les contrôles tatillons »..etc.
Là, ils n’ont pas tort. Il est vrai que l’Etat a renoncé à prendre en charge « le grand âge », tout en tenant des discours mielleux… non suivis d’effets. Au nom de quoi : de la liberté de choix, de la liberté d’entreprendre, de la réduction des charges partagées avec baisse de la fiscalité (ex : suppression de la fiscalité sur les grandes fortunes). Donc, ils n’ont pas tort car l’Etat a répondu à leurs exigences libérales.
L’argument se veut technique et plus subtil. Il n’est pas totalement faux en théorie du fait du poids des dépenses liées aux salaires. Dans la pratique, c’est un peu différent (Cf article du Canard Enchaîné ci-joint). Dans l’absolu, la gestion-placement financier EHPAD n’est pas la poule aux œufs d’or. Mais, vu la quantité de personnes concernées et l’évolution démographique, au niveau de la bourse, une opération financière sur ce créneau est sans risque et « tranquillou ». Quand en plus, comme ORPEA, on ajoute tarifs délirants, magouilles, retro-commissions…, ça devient formidable.
Surtout, ces commentateurs passent sous silence un point essentiel : la réalité sur le poids des dépenses liées aux salaires. En effet, les dépenses salariales concernant les médecins-coordonnateurs et les infirmiers sont prises à 100 % par l’Etat. Il en est de même (à hauteur de 70 %) pour les aides-soignants.
A chacun.e de conclure
3 février 2022
Paris, le 12 janvier 2021,
Le rapport annuel du Conseil d’Orientation des Retraites rassure les responsables politiques et la partie des économistes qui pense comme eux : la part des dépenses de retraite dans le PIB, passé le dur moment de la crise sanitaire, va baisser continuellement et sûrement, de 13,6 % avant la crise, elle arriverait entre 11,6 et 13,4 % en 2070, selon les scénarios économiques. Il y aura bien plus de personnes en retraite, mais elles se partageront un plus petit « gâteau », une plus petite pension par rapport au salaire moyen.
Les pensions chutent d’un tiers
En cette période difficile, les retraités ont de quoi être particulièrement mécontents. Alors que certains voudraient les faire passer pour des privilégiés, aucune de leurs légitimes revendications n’a été prise en compte. Pire encore le gouvernement s’attaque une fois de plus à leur pouvoir d’achat par :
Une revalorisation insuffisante des pensions.
Le projet d’augmenter la CSG de 10 %.
Le projet de diviser par 2 l’abattement impôt de 10 % sur les pensions.
Le futur projet de loi sur la perte d’autonomie qui est loin d’une prise en charge à 100 % par la branche maladie de Sécurité sociale.
L’intersyndicale des retraités du Puy-de-Dôme a des propositions à faire valoir, non seulement pour l’amélioration des conditions de vie des retraités mais plus largement pour l’ensemble de la population :
Garantir l’accès aux soins pour tous et sur tout le territoire en revenant aux fondamentaux de la sécurité sociale.
Intégrer la perte d’autonomie dans la branche maladie de la Sécu.
Améliorer les recettes de la Sécurité sociale ; l’Etat doit compenser intégralement toutes les exonérations de cotisations sociales qu’il accorde.
Augmenter tout de suite les pensions et le pouvoir d’achat des retraités, afin d’éviter que la crise sociale ne s’aggrave encore, et contribuer ainsi à la relance de l’économie.
Développer les services publics (hôpitaux, EHPAD, services à la personne, transport, communications, logement…) sur l’ensemble du territoire afin de répondre aux besoins de tous, partout.
L’INTERSYNDICALE RENOUVELLE SA DEMANDE D’AUDIENCE AUPRÈS DU PRÉFET ET APPELLE TOUS LES RETRAITÉS À SE RASSEMBLER JEUDI 17 DÉCEMBRE 2020 À 14H30 DEVANT LA PRÉFECTURE, MUNIS DE PANCARTES PORTANT CES REVENDICATIONS.
Plus de 300 personnes se sont rassemblées devant la préfecture du Puy-de-Dôme à Clermont-Ferrand à l’appel de l’intersyndicale (CGT63- FO-FSU- Solidaires- UNEF Auvergne) , ils protestent contre le recours du gouvernement au 49-3 en pleine crise du coronavirus. Le premier ministre choisit de recourir au 49-3 en confisquant le débat démocratique sur le projet de réforme des retraites
« Malgré le froid et le court délai, les gens se mobilisent, constate, en cette fin de lundi 2 mars, Didier Pagès, membre de cette intersyndicale. Ils ne veulent pas céder et continuent de rejeter cette réforme des retraites. Ce n’est pas un baroud d’honneur : le combat continue ».
Il n’y a pas de fatalité… L’article 49 al. 3 ne concerne que le projet de loi ordinaire sur la réforme des retraites. Le Gouvernement ne pourra pas recourir à cet article sur le projet de loi organique, qui contient notamment la règle d’or de l’équilibre budgétaire, car il ne peut être utilisé que sur un seul projet par session parlementaire. Le projet de loi organique devrait être débattu dès mercredi à l’Assemblée et faire l’objet de nombreux amendements, même s’il ne contient que 5 articles.
Prochain rendez-vous, vendredi 06 mars : une nouvelle journée de grève et de manifestation partira de la Place Delille à 14h30 pour rejoindre la Préfecture où une demande d’audience a été faite à Madame la Préfète du Puy de Dôme à 15h40.
La Conférence de Financement a démarré. La CGT a fait la démonstration au Gouvernement et au MEDEF qu’il existe de l’argent pour pérenniser et améliorer le système actuel de retraite solidaire.
Des chiffres à connaître
L’argument essentiel pour la réforme des retraites est : le régime est déficitaire, cela s’aggrave et ne peut pas durer.
Qu’en est-il ?
Oui le régime est déficitaire
Il manque 2,9 milliards d’euros sur plus de 300 milliards. Donc le déficit existe. Il est conséquent en chiffes absolus. Mais inférieur à 1%.
Oui le coût des retraites croît
Entre 2016 et 2019, l’augmentation des régimes cumulés de retraites a crû de 6 milliards (moins de 0,5 % par an).
Dès lors, une réforme est nécessaire ?
Pourquoi pas ? Tout est envisageable. Il faut poser la question… toutes les questions. Ainsi, pourquoi fixer le coût total des retraites à moins de 14 % du PIB (13,7 % aujourd’hui) ?
Mais d’autres questions sont envisageables. Elles peuvent intégrer diverses “portes d’entrée”. Pas uniquement celle de la réduction, celle d’une réforme-punition, celle d’une évolution négative.
Les possibilités sont certainement multiples.
Un seul exemple
Le chiffre des dividendes servis en 2019 aux actionnaires dans le monde est désormais connu (Source : L’Express) Il est en hausse de l’ordre de 4 %. En Europe, le record est détenu par … la France.
Entre 2016 et 2019, la hausse des dividendes servis aux actionnaires français est de 10 milliards (Source officielle). Soit 66,6 % de plus que la hausse du déficit des retraites.
On peut (on doit) commencer à s’interroger.
Conclusion (provisoire)
Ce n’est pas tant les chiffres affichés par le pouvoir qui sont faux. Mais l’absence de points de comparaison limite la réflexion. L’Atelier ne fait que mettre en relation des données connues mais que la plupart des media se taisent.
A chacun.e. d’alimenter le débat et la réflexion
20 février 2020
L’intersyndicale départementale CGT-FO-FSU-Solidaires et l’UNEF réunie jeudi 13 février en fin d’après-midi propose un nouveau calendrier d’initiatives à renforcer en interprofessionnelle pour préparer la prochaine journée de grèves et de manifestation du 20 février 2020. Le gouvernement est plus que jamais fébrile! Ce nouveau temps fort interpro doit être massif, à l’image du 05 décembre, et constituera une nouvelle étape vers la victoire et le retrait du projet de loi de réforme des retraites. Retrouvez en pièces jointes le tract confédéral Cgt et le tract intersyndical départemental à diffuser partout.
– Vendredi 14 février : pour certains, c’est la fête des amoureux… Pour la Cgt, c’est la journée j aime mon Hôpital, avec montage d’un hôpital de fortune sur la place de Jaude. L’occasion de discuter des problèmes des retraites et des problèmes dans le secteur de la santé, avec notamment la perte de la pénibilité. A partir de 10h30/13h place de Jaude et dans les Hôpitaux de proximités: CHU/Billom/Riom.
– Samedi 15 février : l’Union Locale Cgt de Riom organise une nouvelle « retraite aux flambeaux » dans le cadre de la mobilisation initiée depuis le 05 décembre contre la casse de notre système de retraites juste et solidaire. Retrouvez toutes les infos en suivant ce lien.
– Lundi 17 février : les camarades de la T2C, avec le soutien de l’intersyndicale départementale, vous invitent à faire un tour dans le « Tram des luttes » qui circulera dans Clermont-Ferrand pour diffuser le tract d’appel au 20 février et discuter des propositions pour maintenir et renforcer notre système par répartition. Rendez-vous à 9h30 au terminus du tram, juste devant la gare de la Pardieu. Une conférence de presse se tiendra à 11h00 Place de Jaude lors du passage du tram pour médiatiser cette initiative et amener celles et ceux qui n’ose pas encore faire grève à franchir le pas le 20 février.
– Mardi 18 février : la culture clermontoise rejoint la lutte, touchée de plein fouet par une nouvelle réforme passée sous silence et visant à démanteler l’enseignement artistique. Nous ne voulons pas que l’enseignement artistique soit encore sacrifié au nom de nouvelles économies budgétaires. Rendez-vous à 10h00 au départ du Conservatoire Emmanuel-Chabrier de Clermont-Ferrand pour une manifestation en direction de la DRAC. Retrouvez le tract en pièce jointe.
– Jeudi 20 février : grande journée de grèves et de manifestations interprofessionnelle… Avec un nouveau parcours qui partira à 10h00 du palais de justice, Place de l’Etoile, aux côtés des avocats qui entame leur 7ème semaine de grève pour le retrait du texte de loi contre la réforme des retraites. Ce départ symbolique montrera notre détermination à rester vigilant face à la répression qui se propage contre celles et ceux qui ont décidé de lutter contre la politique de destruction sociale de ce gouvernement au service de la finance. Retrouvez le parcours de la manifestation en pièce jointe.
Pour les lèves-tôt, les camarades du syndicat CGT FAPT appellent à la grève et un rassemblement aura lieu à partir de 8h30 devant la Plateforme Colis (PFC) aux Gravanches, où sera organisé un point presse, afin de dénoncer la volonté de la direction locale de licencier 5 salariés de nuit pour des motifs plus que contestables. La politique répressive désastreuse de l’opérateur Colis du Groupe La Poste a des conséquences très concrètes sur les conditions de vie et de travail ainsi que l’emploi sur la PFC de Clermont Ferrand. Cette grève sera l’occasion de réaffirmer les exigences du personnel de voir s’ouvrir de réelles négociations sur l’emploi, les conditions de travail, la reconnaissance de la pénibilité, et le respect de la dignité du personnel. Retrouvez le tract – pétition à signer massivement en pièce jointe.
– Vendredi 21 février : grand concert de solidarité à la salle Marcel Vivier, à côté du complexe sportif Marcel Paul route de Cébazat à Gerzat… Avec la participation de Catherine Perret, membre de la direction confédérale qui prendra la parole aux côtés de nombreux secteurs en lutte (Energie, Cheminots, Santé, Education, Luxfer etc…). Informations, affiche et programmation à venir très vite!
D’autres dates sont également en construction. Le 25 février, qui sera sous le signe des libertés syndicales et de la répression, notamment chez nos camarades de la FNME… Et bien entendu le 8 Mars prochain, journée internationale de lutte pour les droits des femmes. Le slogan de l’ONU cette année : “levez-vous pour les droits des femmes” qui sont les grandes perdantes de ce projet de réforme des retraites et qui encore aujourd’hui en France subissent une bien plus grande précarité. Salaires inférieurs, retraites inférieures, temps-partiels subis, chômage, licenciements après congé maternité, harcèlement au travail, difficulté d’accès aux promotions, aux postes à responsabilités… La liste est malheureusement trop longue.
Soyons convaincu-e-s… Pour convaincre que nous allons gagner cette bataille! Affirmons haut et fort aujourd’hui que cette lutte sera une victoire historique et le début d’une ère nouvelle de conquis sociaux.
Après plus de deux mois de mobilisations sociales d’une ampleur historique, une majorité de Français demandent toujours le retrait de la réforme du système de retraite voulue par le gouvernement. Alors que les projets de loi commencent à être examinés à l’Assemblée nationale, tout est organisé pour contourner le débat devant la représentation nationale et inciter les parlementaires à voter à l’aveugle, avec le recours programmé à pas moins de 29 ordonnances.
Même le Conseil d’État a rendu un avis très sévère, relevant « la fausse promesse d’un régime universel », des projections financières « lacunaires », mais aussi des dispositions « contraires à la Constitution ».
Ce niveau de défiance à l’égard d’une réforme « inédite depuis 1945 et destinée à transformer pour les décennies à venir un système social qui constitue l’une des composantes majeures du contrat social », comme le souligne à juste titre le Conseil d’État, pose un problème démocratique majeur. À ce stade, seule une consultation populaire permettrait de le résoudre. Un référendum sur le retrait du projet gouvernemental doit être organisé, pour que le peuple ait le dernier mot.
Article France Info du 23 janvier 2020
Le texte ci-après proposé par l’Atelier de Gauche est la transcription totalement fidèle d’un document mis en ligne par France Info le 23 janvier 2020. Afin de faciliter la prise de connaissance de son contenu, cette transcription n’intègre pas tout le document. Pour cela, ne pas hésiter à se référer à l’original. Ainsi, les positions exprimées par les organisations syndicales et autres concernées ne figurent pas.
Par contre, les zones soulignées ne le sont pas dans le document original. Il s’agit d’un pointage destiné à insister sur les points forts. Et en conclusion, 2 observations en bleu.
Hormis cela, TOUT est intégralement issu (et dans le même ordre de présentation) de France Info.
Bonne (et courte) lecture
La Conférence de financement tournera-t-elle court, comme les négociations sur l’assurance chômage ?
La CFDT a obtenu satisfaction. Une conférence de financement sera lancée le 30 janvier pour que le système de retraite soit à l’équilibre en 2027.
En échange, le gouvernement retire, provisoirement, l’application de l’âge pivot dès 2022, même si cette mesure s’appliquera bien lors de l’entrée en vigueur du système à points.
Pour beaucoup, cette conférence semble promise au même destin que les négociations sur l’assurance-chômage.
Les similitudes ne manquent pas.
Dans les deux cas, le parcours est fléché comme les objectifs financiers.
Deuxième point commun : qu’il s’agisse du chômage ou des retraites, l’exécutif interdit de peser sur le coût du travail, autrement dit d’augmenter les cotisations patronales.
Troisième ressemblance : en dernier ressort, c’est le gouvernement qui tranche. Il l’a fait pour l’assurance-chômage. Il le refera pour l’équilibre du système de retraite.
N’hésitez pas à consulter ce document. Tout est dit. Sauf. Dérogeons à notre préambule. Donc 2 compléments.
1- La réaction de la CFDT “Il y a plus de jeu que ça n’en a l’air”. Un aveu ??
2– Plus fondamental : QUI FIXE et SUR QUELS CRITÈRES la notion d’équilibre financier ?
25 janvier 2020
ce vendredi matin 24 janvier la manifestation contre la réforme des retraites a encore rassemblé des milliers de personnes à Clermont-Ferrand. 15.000 – du privé, de la fonction publique mais aussi des professions libérales comme les avocats – dans la rue pour dire non au système de retraite par points.
« La retraite à points, c’est de la retraite en moins ! »
« Avec ce système nous serons tous perdants, mais les femmes plus encore. »
merci à Annick, Pierre et surtout Michel pour leurs photos