Soutenu par des syndicats-enseignants, le collectif AESH63 poursuit son action pour mener à bien ses missions avec statut, salaire décent et formation. Il nous révèle l’envers du décor dans le quotidien des inclusions, laissant entendre la détresse de ces travailleuses exploitées, écartelées entre travail courageux et charges de travail immodérées avec mépris insidieux pour ces « petites mains ».
Place de Jaude, Clermont-Ferrand, samedi après-midi, onzième jour du douzième mois de l’année; du monde, beaucoup du monde pour cet après-midi ensoleillé qui chauffe les corps plus ou moins emmitouflés, facilitent les stations debout prolongées ! Des passants de part et d’autre de cette place centrale se dirigent vers une boutique ou le centre commercial pour les consommations de fin d’année, d’autres attendent le tram dans un sens ou un autre, au rythme des passages. Sur la place plusieurs barnums dont celui d’Amnesty International qui halent les chalands, distribuent tracts, proposent une signature au bas de nombreuses pétitions. Près de la statue de Vercingétorix, peu à peu se rassemblent ceux et celles qui ne veulent pas de la vaccination estimée plus dangereuse que ce satané virus qui tue et plus encore divise profondément une société déjà bien divisée et malmenée, bien au-delà de nos frontières. Un peu plus tard, ils défileront derrière une banderole des plus explicites avec son QR Code géant, avec une main au majeur dressé, dans une masse compacte et bruyante portant le masque pour quelques rares individualités.
Lire la suite : https://blogs.mediapart.fr/georges-andre/blog/121221/les-revelations-du-quotidien-des-aesh-dans-leur-combat-pour-linclusion