Des personnes cherchant à rester maîtresses de leur destin, refoulées aux frontières, expulsées, enfermées dans des camps, des centres de rétentions, des prisons…
Des personnes précarisées parce qu’étrangères, sans accès à leurs droits fondamentaux dont celui de travailler et par conséquent exposées à mille formes d’exploitation…
Des personnes étiquetées, stigmatisées, confinées dans les cases étroites des stéréotypes et des préjugés…
Un dogmatisme qui ne dit pas son nom, s’arrogeant le monopole du pragmatisme et du bon sens pour justifier des politiques migratoires toujours plus brutales mais aussi parfaitement absurdes puisque l’objectif affiché d’enrayer les mobilités humaines est tout bonnement insensé…
Dans ce contexte, La Cimade invite à écarter les barreaux de la pensée imposée.
Libertés ! C’est le mot d’ordre de l’édition 2022 de son festival annuel, le festival Migrant’scène, qui se déroulera du 12 novembre au 4 décembre.
Liberté de circuler, d’aimer, de s’installer… Liberté d’affirmer une identité plurielle… Liberté de s’associer, d’imaginer ensemble…
Libertés ! Dans l’égalité et la solidarité. Dans l’égalité, parce que l’égalité effective des droits est une condition incontournable pour garantir la liberté de toutes et tous. Les inégalités produisent des rapports de domination, des situations d’exploitation. Bref la liberté sans l’égalité, c’est la liberté aux dominantes et dominants ; la dépendance, l’assujettissement, l’oppression pour les autres…
Et libertés dans la solidarité, parce que cette société plus juste reste à construire, du côté des opprimé∙e∙s, aux côtés des opprimé∙e∙s.
A 18h devant la préfecture de Clermont-Ferrand, le point de la pluie d’Obligation de Quitter le Territoire Français (OQTF)tombée sur six établissements scolaires avec des témoignages poignants sur les déchirements engendrés et bien réels.L’indignation submerge les clivages. La lutte constante est à l’honneur de notre pays qui ne veut plus accueillir mais expulser (sauf Ukraine), de sa population consciente qui n’accepte pas.
Dix-huit heures devant la préfecture du Puy-de-Dôme, bâtiment froid, quelques cent cinquante personnes sont rassemblées à l’appel de RESF 63 pour réclamer l’annulation de la pluie d’OQTF qui tombent dans plusieurs établissements scolaires touchant parents et enfants et des titres de séjour pour chacun·e.
Olivia lycéenne Jeanne d’Arc Clermont-Ferrand
Lycée Pierre-Joël Bonté à Riom « Droit à l’éducation bafoué…Mobilisation à Riom » Ecole Pierre Brossolette à Riom Témoignages ci-dessous Ecole élémentaire Jean Butez à Clermont-Ferrand Médiacoop « Soutien à Ana et Maté, 9 ans et 5 ans. » Ecole Léon Dhermain à Cournon d’Auvergne Collège La Ribeyre à Cournon d’Auvergne Ecole Nestor Perret à Clermont-Ferrand
« Car malheureusement la situation continue de se dégrader alors que cela devait être une grande cause du quinquennat, remarquent les membres de ce collectif dans le Puy-de-Dôme (Attac, la LDH, Nous toutes, Osez le féminisme, le Planning familial, la CGT, la FSU, Solidaires et l’Unef Auvergne, soutenus par la France insoumise, les Jeunes communistes, le NPA, le PCF et l’Union communiste libertaire.). En 2021, les femmes ont travaillé gratuitement 4 jours de plus qu’en 2016. »
Le rapport publié jeudi par Oxfam vient confirmer l’insuffisance des moyens mis en œuvre durant le quinquennat pour résorber le fossé des inégalités, notamment en matière professionnelle et économique.
Rendez-vous manqué. À cinq semaines du premier tour de l’élection présidentielle, le rapport rendu public ce 3 mars par l’ONG Oxfam (1) juge sévèrement le bilan du président Emmanuel Macron, qui avait promis de faire de l’égalité femmes-hommes la « grande cause nationale » de son quinquennat. Celui qui, en 2017, disait être un « candidat féministe » est loin de s’être montré à la hauteur des enjeux. « Nous prenons acte des efforts mais les mesures entreprises n’ont pas permis de transformer un système profondément sexiste, note le document de près de 50 pages. Les moyens ont été trop faibles et de multiples erreurs et ambiguïtés ont questionné la réalité de l’engagement. »
« gagner et posséder moins que les hommes »
Les auteures du rapport reconnaissent que des engagements allant dans la bonne direction ont été pris par les pouvoirs publics en matière de « diplomatie féministe » et de « droits sexuels et reproductifs », mais l’action gouvernementale est qualifiée d’ « insuffisante » en matière de « budget dédié à l’égalité femmes-hommes » et de « lutte contre les violences ». Le compte n’y est pas du tout dans une société où « les femmes continuent de gagner et posséder moins que les hommes ». Le document pointe de nombreuses insuffisances tout en rappelant que les femmes « sont surreprésentées dans les emplois les plus précaires et les moins valorisés, exclues des sphères de pouvoir et assurent une part disproportionnée des tâches domestiques non rémunérées au sacrifice de leur vie professionnelle ».
0,25 % du budget de l’État
« Ce qu’on attendait, c’étaient de grandes mesures structurelles qui transforment le système en profondeur », explique Sandra Lhote-Fernandes. « Il aurait fallu beaucoup plus d’ambition », insiste la responsable plaidoyer chez Oxfam France, qui remarque que la « grande cause du quinquennat » n’a bénéficié que de 0,25 % du budget de l’État. « Il y a un écart trop important entre l’affichage politique et la réalité des moyens alloués », souligne-t-elle. Si des actions ont bien été entreprises, comme le renforcement des obligations de transparence en matière d’égalité professionnelle, l’introduction de quotas dans la direction des grandes entreprises ou encore l’augmentation des salaires dans le secteur – très féminisé – de la santé, l’ONG juge néanmoins ces dispositions insuffisantes. « Oui le congé paternité a été allongé (de onze à vingt-huit jours – NDLR), mais on partait d’une situation scandaleuse », rappelle la responsable d’Oxfam. « Et ça reste insuffisant pour faire pleinement face aux enjeux d’égalité des droits, de répartition des tâches domestiques et parentales et de discrimination dans le cadre du travail. » Alors que l’Unicef préconise un congé parental payé d’au moins six mois pour les deux parents, Oxfam ne se prive pas de comparer les quatre semaines françaises aux seize semaines accordées en Espagne, trente-quatre au Danemark ou encore soixante-dix-huit en Suède.
« 1 milliard d’euros » pour réellement changer les choses
D’autres mesures sont quant à elles carrément jugées contre-productives, comme l’index de l’égalité professionnelle. Des paramétrages de calcul biaisés permettraient en effet aux entreprises d’obtenir de très bons scores (note moyenne de 86/100 l’année dernière), reflétant donc assez mal la réalité. « L’index permet un certain “gender washing”et les entreprises peuvent se prévaloir d’une bonne image comme s’il n’y avait pas encore 16,5 % d’écart de salaire entre femmes et hommes à poste égal », souligne Sandra Lhote-Fernandes. La revalorisation des salaires des métiers fortement féminisés (institutrices, aide à la personne, entretien…) représente un autre point noir de ce quinquennat, tout comme le « droit à la garde d’enfants ». Alors qu’Emmanuel Macron avait promis l’ouverture de 30 000 places supplémentaires en crèche, on n’en dénombre aujourd’hui que la moitié. Les estimations les plus basses font pourtant état de besoins à hauteur de 230 000 places ! Sur 2,3 millions d’enfants de moins de 3 ans, 40 % n’ont aucune solution de garde, une situation qui représente un véritable frein à l’autonomisation économique des femmes, qui se voient obliger de renoncer à travailler pour s’occuper de leur progéniture.
« Il faut vraiment mettre les moyens sur la table et mettre en place des mesures ambitieuses si on veut transformer un système sexiste et patriarcal qui pénalise encore beaucoup trop les femmes », conclut Sandra Lhote-Fernandes. Son organisation attend un engagement fort du prochain président de la République et demande « 1 milliard d’euros et un plan d’urgence » pour réellement changer les choses. « Nous n’accepterons pas moins. » (1) Rapport réalisé en collaboration avec Equipop et Care, avec la contribution de la Fondation des femmes, du Planning familial et de One France.
Selon la chaîne de télévision officielle KAN 11, le ministre de la Défense Benny Gantz et le chef d’état-major de l’armée d’occupation viennent de publier des instructions stipulant que l’armée autorise désormais ses soldats à tirer sur des Palestiniens qui lancent des pierres et des cocktails Molotov, même après la fin des actes de jets de pierres, et pendant le retrait des jeunes.
Le Premier ministre israélien Naftali Bennett a salué le changement des règles de tir de l’armée, affirmant que les nouvelles instructions « permettront aux soldats de se défendre ». Le procureur général, Avichaï Mandelblit les a approuvées à son tour.
Ainsi, c’est tout l’appareil politico-judiciaire d’Israël qui approuve et met en œuvre ce nouveau permis de tuer visant les manifestants palestiniens et palestiniennes, en particulier, les jeunes et les enfants. Il suffira, désormais, qu’un soldat estime avoir vu un jet de pierres de la part de Palestiniens pour qu’il puisse tirer sur eux. Quand on connait l’impunité dont jouissent déjà les membres de l’armée, il ne fait guère de doute que n’importe quelle prétendue « menace » constituera un prétexte, couvert à l’avance par les autorités militaires, à l’accomplissement de ces nouveaux actes barbares.
Le laisser-faire et la lâcheté de la « communauté » internationale face aux crimes de plus en plus révoltants d’Israël produisent, depuis trop longtemps, leurs fruits les plus détestables conduisant Israël qui se sent intouchable à encourager son armée à commettre des crimes abjects.
Trop, c’est trop ! Nous disons aujourd’hui, avec force : les États-Unis, l’Union Européenne et la France doivent arrêter le bras des bourreaux, sous peine que leur lâcheté ne se transforme en complicité avérée. Au nom du respect des droits humains et en particulier de la Convention internationale des droits de l’enfant, la France et l’Union Européenne doivent, sans attendre, exiger qu’Israël annule ce permis de tuer donné aux membres de son armée. Tous les moyens de pression, y compris les sanctions, doivent être mobilisés pour que cette exigence soit satisfaite.
Jacques Chirac avait refusé de célébrer l’anniversaire de la bataille d’Austerlitz, en 2005. Le dernier discours d’un président rendant hommage à Napoléon date de 1969, avec Georges Pompidou. Les cendres de l’empereur ont été ramenées à Paris en 1840, à l’initiative d’Adolphe Thiers et de Louis-Philippe.
« L’accès à la vérité passe par la vérité du malheur », écrivait la philosophe Simone Weil. Puisque le contemporain fonctionne à « l’événement », du soir au matin comme fonds de commerce, il est désolant de constater que, parfois, certains lâchent la bataille d’hommes pour l’ombre en pratiquant le deuil de l’Histoire majuscule – ce par quoi la politique s’en trouve dégradée. Emmanuel Macron a donc décidé de commémorer le bicentenaire de la disparition de Napoléon. Un discours à l’Institut de France, puis un dépôt de gerbe devant le tombeau de l’empereur déchu, aux Invalides. Appelons les choses par leur nom : il s’agit d’un hommage officiel. D’où la controverse mémorielle.
Napoléon a été non seulement l’auteur du coup d’État du 18 brumaire, qui mit fin à la première République et à la Révolution française, mais aussi celui qui a rétabli l’esclavage dans les colonies en 1802, marquant la France au fer pour les générations futures. Notre pays devint le seul à revenir sur son abolition après l’avoir proclamée en 1794. Le militaire de génie et modernisateur de l’État (Codes civil et pénal, etc.) restera d’abord et avant tout un despote plus ou moins « éclairé ». Sa dictature fut une dictature militaire, donc absolue : conquérir, administrer, surveiller, punir, museler la presse. Après le grand renversement révolutionnaire qui éclaira les Lumières et le monde, il laissa la France exsangue, prête à s’offrir, de nouveau, à toutes les oligarchies…
Certes, « commémorer » n’est pas « célébrer ». On s’étonnera néanmoins que le prince-président actuel, concepteur du « en même temps », ignore royalement les 150 ans de la Commune de Paris mais décide de porter son attention sur Napoléon, devenant le premier hôte de l’Élysée à prononcer une allocution depuis… Georges Pompidou. Le successeur du général en 1969, comme tant d’autres qui cherchèrent à tirer profit du mythe et de sa construction au fil des siècles, osa alors un parallèle entre le « sauveur » Napoléon et le « sauveur » de Gaulle, se servant de l’empereur pour prêcher la fin des antagonismes de classe et vanter l’union sacrée en tant que « salut public », au nom de la nation. Emmanuel Macron prend un énorme risque en instrumentalisant le bonapartisme : celui de contraindre la République à baisser la tête devant son propre souvenir, trahissant le devoir d’Histoire et le travail de mémoire.
Une victoire et un soulagement ! Le syndicat CGT Constellium continuera de se battre pour faire retrouver de meilleures conditions de travail, pour que tout.e.s les salarié.e.s puissent venir travailler avec sérénité.
La lettre des généraux publiée par Valeurs actuelles n’a, pour le moment, pas suscité de réaction de l’Élysée. Pourtant, à travers ce texte séditieux, c’est bien la République qui est visée. Et menacée.
60 ans jour pour jour après le putsch raté d’Alger, une vingtaine de généraux à la retraite, et un millier de militaires, prennent la plume pour « un retour de l’honneur de nos gouvernants ». Le choix de la date vaut en lui-même message et alerte.
C’est la troisième fois depuis l’affaire Dreyfus que la grande muette sort de son silence. La première fois, au printemps de 1958, ils obtiennent la mort de la Quatrième République. La seconde fois, ils tentent un putsch direct contre le pouvoir parisien qui s’engage vers la décolonisation de l’Algérie : ils sont matés et châtiés.
Ce texte publié par le magazine Valeurs actuelles est donc d’une exceptionnelle gravité. Il constitue un signal absolu de crise et doit être entendu comme un tocsin pour la démocratie.
Le 8 mars : journée internationale de lutte pour les droits des femmes
À Clermont-Fd, le collectif « 8 mars toute l’année », réunissant associations, syndicats, partis politiques organise :
Rassemblement lundi 8 mars à 16h
Place de Jaude
Pendant l’état d’urgence sanitaire il est toujours possible de manifester, et éventuellement de rentrer après le début du couvre-feu sans être inquiété·e·s avec le motif « Déplacements pour participer à des missions d’intérêt général ».
La France est le premier consommateur de nitrate d’ammonium en Europe et le deuxième au monde. Pourtant, six mois après la catastrophe de Beyrouth, notre enquête montre que les contrôles sont encore insuffisants. Plusieurs sites sensibles ont été identifiés, en Alsace, en Loire-Atlantique et en Gironde.
Le 4 août 2020, l’explosion d’un stock de nitrate d’ammonium dévastait le port de Beyrouth, faisant plus de 200 morts et 6 500 blessés. Six mois après, la cellule investigation de Radio France a voulu savoir si une telle catastrophe serait possible en France. Notre pays est en effet le premier consommateur de nitrate d’ammonium agricole (ammonitrate) en Europe, et le deuxième dans le monde. Or la législation a encore des failles, et les contrôles ne sont pas systématiques.
Des « bombes agricoles » en puissance
Dans une note publiée après la catastrophe de Beyrouth, le ministère de l’Agriculture indique que « le nitrate d’ammonium, même très concentré, n’est pas considéré comme un ‘explosif ‘ mais seulement comme un explosif occasionnel (…) par exemple quand l’engrais est contaminé par des matières incompatibles. »
« Il suffit d’une montée en température due à un incendie combinée à 0,2 % de matière organique, comme un simple copeau de bois, pour arriver à une situation explosive », estime cependant Paul Poulain. Il regrette que les autorités n’appliquent pas de manière drastique la règlementation en matière de sécurité incendie. « On préfère prendre des risques plutôt que d’équiper ces installations de systèmes de détection incendie, ce qui renchérirait le coût de l’agriculture en France », ajoute-t-il.
« Il y a énormément de départ de feu dans les exploitations agricoles, s’inquiète un expert en risque incendie, Ronan Nicolas, du bureau d’étude Atossa. Cela peut provenir d’une fermentation des balles de foin ou d’installations électriques vétustes. Les agriculteurs stockent aussi beaucoup de combustibles : s’ils se retrouvent associés à du nitrate d’ammonium, tous les ingrédients d’une véritable bombe agricole sont alors réunis ! »
Des précédents dramatiques existent
Le 2 octobre 2003, à Saint-Romain-en-Jarez, dans la Loire, les pompiers sont appelés pour un incendie dans le hangar d’un arboriculteur. Ils ignorent qu’entre trois et cinq tonnes d’ammonitrate sont stockées sur place.
L’explosion blesse 18 pompiers, dont trois grièvement. Invalide à 80 % suite à l’explosion, Patrick Maniora a retrouvé péniblement l’usage de ses jambes. Mais cet ancien sapeur-pompier n’a jamais réussi à obtenir de la justice une reconnaissance et un dédommagement lié à son handicap. « Il faut changer la loi, estime Patrick Maniora. Je me suis battu jusqu’en cassation, mais au final il n’y a pas de faute pénale donc pas de responsable. L’exploitant était dans les clous de la loi en matière de stockage d’ammonitrate. C’est la blessure qui me fait le plus souffrir. »
Une grande partie de ces stocks échappent effectivement au contrôle. « Les installations qui stockent moins de 250 tonnes ne sont pas soumises à déclaration auprès des autorités, s’alarme Paul Poulain, spécialiste des risques industriels. Elles ne sont ni contrôlées par des bureaux d’études privés, ni inspectés par les services de l’État. Potentiellement, un exploitant agricole ou une coopérative peut donc stocker du nitrate d’ammonium agricole sans respecter les mesures de base de sécurité. Nous ne faisons pas tout pour éviter qu’un accident du type AZF ne se produise à nouveau. »
Près de 459 000 installations classées pour la protection de l’environnement ne sont jamais inspectées par les services de l’Etat. (Nicolas Dewit / Radio France)
7 janvier 2021, 3 heures du matin. E. Macron met en ligne une vidéo sur laquelle il commente «l’invasion» du Capitole à Washington par quelques centaines de partisans de Trump.
Attitude assez étrange, très « premier de la classe, donneur de leçons ». Voilà pour la forme.
Mais le fond est très intéressant.
Que déplore E. Macron ?
Il dénonce que soit « battue en brèche » , « une idée universelle -celle d’un homme, une voix- »
Il a raison.
29 mai 2005 : référendum en France sur le Traité Constitutionnel Européen
Résultats : Oui = 12 806 394 – Non = 15 450 279.
Ce sera donc 2 643 885 fois que cette idée universelle est battue en brèche lorsque les parlementaires de droite, du centre, du PS et écolos valident quand même le TCE.
Les propos d’E. Macron révèlent à quel point ces « élites » sont arrogantes et méprisantes.
Le projet de loi sur la « sécurité globale », voulu pour étendre les compétences des forces de sécurité, qu’elles soient nationales, municipales ou privées, a fait se lever un vent de fronde. Ils étaient un millier à manifester, ce samedi matin, à Clermont-Ferrand.
L’initiative législative, portée par les députés de La République en marche sous le nom « Sécurité globale », et adopté par l’Assemblée Nationale, fait, un peu partout, descendre des foules dans la rue pour protester contre « une loi liberticide ».
Soyons nombreux·euses pour refuser la violence patriarcale, mercredi, à 18h, place de Jaude, à l’appel du Collectif 8 mars Toute l’Année !*
Le rassemblement aura lieu dans le respect des mesures barrières.
*rassemblement organisé par ATTAC, Le Planning Familial, Osez Le Feminisme, ARA, Solidaires 63, la FSU 63, l’UNEF Auvergne, LFI, le NPA, l’UCL,CGT, PCF…
Cette année, pour le 25 novembre 2020… nous ferons quand même entendre nos voix ! Qu’il s’agisse de violences conjugales, intrafamiliales physiques, sexuelles, psychologiques, administratives… à l’égard des femmes et des enfants, des personnes en situation de handicap, des personnes lesbiennes, des personnes trans… la liste est longue pour décrire toutes les violences subies.
Du mur d’apartheid israélien sur la terre palestinienne au mur de la honte américain à la frontière mexicaine, près de 70 murailles sur tous les continents déchirent la vie et les terres des peuples alors qu’elles renforcent ou créent des frontières ou des limites de contrôle des États, souvent définies unilatéralement en dehors du Droit international. Ce sont des édifices d’expulsion, d’exclusion, d’oppression, de discrimination, d’exploitation et d’annexion. C’est ce qu’est le Mur israélien.
En Palestine, au-delà de la pandémie qui s’est conjuguée avec l’occupation pour que l’oppression des Palestiniens soit encore plus cruelle, l’année 2020 a été marquée par la décision de Netanyahou – encouragé par Trump – d’annexer la vallée du Jourdain et les colonies israéliennes situées en Cisjordanie occupée. L’annonce d’une soi-disant suspension de l’annexion n’a trompé personne : l’annexion de facto de la Palestine a connu depuis le début de l’année une accélération qui s’est traduite par :
L’extrême droitisation des champs médiatique et politique ne pouvait pas rester sans conséquence sur l’atmosphère idéologique de ce pays. Un certain vocabulaire a fini par s’imposer et la rhétorique réactionnaire imprègne maintenant tout le paysage politique ; de Gérald Darmanin à Yannick Jadot, on emploie les mêmes mots et on désigne les mêmes cibles : les forces de gauches, forcément complices.
Si d’aventure celles-ci se sont fourvoyées à critiquer le racisme d’État ou à marcher aux côtés de mouvements antiracistes contemporains, alors, elles ont sans doute quelque part « armé le bras des terroristes ».
Cette arme de disqualification massive est employée sans retenue et elle poursuit un but : provoquer la sidération puis le silence.