Manifestation à partir de 10H00,
place Delille à Clermont-Ferrand
Jonction avec la manif des lycées professionnels qui prendront la tête du cortège au passage devant le rectorat
Manifestation à partir de 10H00,
place Delille à Clermont-Ferrand
Jonction avec la manif des lycées professionnels qui prendront la tête du cortège au passage devant le rectorat
A 18h devant la préfecture de Clermont-Ferrand, le point de la pluie d’Obligation de Quitter le Territoire Français (OQTF)tombée sur six établissements scolaires avec des témoignages poignants sur les déchirements engendrés et bien réels.L’indignation submerge les clivages. La lutte constante est à l’honneur de notre pays qui ne veut plus accueillir mais expulser (sauf Ukraine), de sa population consciente qui n’accepte pas.
Du même jour sur délit de solidarité sur Eric : Eric au tribunal pour outrage quand les expulsions outragent fraternité et solidarité
Dix-huit heures devant la préfecture du Puy-de-Dôme, bâtiment froid, quelques cent cinquante personnes sont rassemblées à l’appel de RESF 63 pour réclamer l’annulation de la pluie d’OQTF qui tombent dans plusieurs établissements scolaires touchant parents et enfants et des titres de séjour pour chacun·e.
Olivia lycéenne Jeanne d’Arc Clermont-Ferrand
Lycée Pierre-Joël Bonté à Riom
« Droit à l’éducation bafoué…Mobilisation à Riom »
Ecole Pierre Brossolette à Riom
Témoignages ci-dessous
Ecole élémentaire Jean Butez à Clermont-Ferrand
Médiacoop « Soutien à Ana et Maté, 9 ans et 5 ans. »
Ecole Léon Dhermain à Cournon d’Auvergne
Collège La Ribeyre à Cournon d’Auvergne
Ecole Nestor Perret à Clermont-Ferrand
Lire la suite de l’article : https://blogs.mediapart.fr/georges-andre/blog/090622/des-temoignages-multiples-pour-dire-les-dechirements-face-la-pluie-doqtf
Georges-André
OUI on enchaîne, encore que c’est pour enlever les chaînes, alors le langage une fois de plus nous trahit, et c’est pas fini.
A Clermont-Ferrand, la mobilisation contre la guerre en Ukraine prend de l’ampleur. Ce deuxième samedi, 10ème jour de guerre, le rassemblement devant la préfecture a plus que doublé depuis samedi dernier : Photos, vidéos, enregistrements sonores et interview de Revaz franco-géorgien portant drapeau.
Lire la suite sur le blog de Georges-André
Les trente-trois ans d’histoire de notre journal ont dessiné un engagement concret, souvent en avance sur son temps, et un lien fort, jamais démenti, avec ses lectrices et ses lecteurs.
Un journal est un être vivant. Un être collectif avec une histoire qui le conduit à évoluer au fil du temps, affirmant ainsi sa personnalité. Sans nécessairement s’éloigner du projet qui a présidé à sa naissance. Dans la forme, le Politis que vous lisez en 2021 ne ressemble pas à l’hebdomadaire né le 21 janvier 1988. Tout au long de ces trente-trois années, votre journal s’est décliné dans plus d’une douzaine de formats ; son logo a changé ; sa pagination a varié de 52 pages à ses débuts à 32 aujourd’hui, en passant par une période de vaches maigres où il n’en comptait plus que 16. Il a planté son drapeau sur Internet à la fin du XXe siècle et s’est progressivement adapté à de nouveaux usages, en s’efforçant d’ajouter aux articles de l’hebdo papier des contenus originaux. Toutefois, fidèle à son jour de parution – le jeudi –, Politis n’a jamais cessé d’informer, d’alerter et de décrypter le monde dans lequel nous vivons.
Cette mission essentielle à la démocratie, qui est celle de tout journal d’information, nous revendiquons la mener avec notre grille de lecture. Celle-ci nous conduit, même si nous ne nous interdisons aucun sujet, à en privilégier certains. À trier l’information, comme tous les médias, et poser sur elle une analyse qui, parce qu’elle ne s’inscrit pas dans le courant dominant de la pensée politique, économique ou culturelle, nous vaut d’être catalogués « presse d’opinion ». Une qualification péjorative à visée disqualifiante dans la bouche et sous la plume de celles et ceux qui se piquent d’une objectivité en trompe-l’œil. Un article de Politis n’est pourtant pas plus subjectif et ne reflète pas plus une opinion qu’un article du Point, de L’Obs, du Figaro ou du Monde. À cette différence que nous ne craignons pas, pour notre part, d’afficher la couleur de notre engagement. Mais un engagement non partisan qui s’articule autour de valeurs et de causes.
En pleine crise sanitaire, le monde de la culture se mobilise depuis plusieurs jours par l’occupation de lieux toujours privés de spectacles comme le théâtre de l’Odéon, à Paris. Les professionnels du secteur réclament notamment un accompagnement vers la réouverture des lieux culturels et la prolongation de l’année blanche pour les intermittents. Karine Huet, secrétaire générale adjointe du SNAM-CGT (Union nationale des syndicats d’artistes musiciens de France-CGT), le confirme à notre antenne, d’autres actions se préparent.
La Montagne, publié le 28/11/2020
Le projet de loi sur la « sécurité globale », voulu pour étendre les compétences des forces de sécurité, qu’elles soient nationales, municipales ou privées, a fait se lever un vent de fronde. Ils étaient un millier à manifester, ce samedi matin, à Clermont-Ferrand.
L’initiative législative, portée par les députés de La République en marche sous le nom « Sécurité globale », et adopté par l’Assemblée Nationale, fait, un peu partout, descendre des foules dans la rue pour protester contre « une loi liberticide ».
Elsa Faucillon (député communiste, 1re circonscription des Hauts-de-Seine)
À partir du mardi 17 novembre, est débattue à l’Assemblée nationale une nouvelle loi sécuritaire qui accompagne le raidissement autoritaire de la pratique macroniste du pouvoir.
Le tournant répressif engagé à l’encontre de la mobilisation contre la Loi travail en 2016 s’est accentué à l’occasion du mouvement des gilets jaunes. Cette nouvelle doctrine du maintien de l’ordre a laissé nombre d’éborgnés, mutilés, blessés.
Cette réalité était déjà connue de trop d’habitants des quartiers populaires qui ont fait les frais des expérimentations de nouveaux dispositifs policiers, à commencer par l’utilisation d’armements dangereux comme les LBD.
Extraits d’ un article de Siné Mensuel n° 101 – novembre 2020
Serge Sanches
Entre 8 heures et 9 heures, les matinales font partie des tranches horaires d’information les plus suivies. De fait, les plus hauts responsables politiques y participent volontiers, voire sollicitent une invitation ! Sur une période assez longue (du 26 mai au 24 juillet), nous avons examiné quels partis ou quelles sensibilités politiques étaient à l’antenne. Au total (sur les cinq jours de la semaine), nous avons relevé 273 invités, hors les médicaux et les « neutres » (sportifs,écrivains,scientifiques…). Notre choix s’est porté sur 9 media, en réalité 7 puisque BFM et RMC diffusent la même interview, tout comme France-Info Radio et télévision.
Quels sont les enseignements que nous pouvons tirer sur la partialité des différents medias pour notre gouvernement ?
Ces derniers jours, Laurent BERGER tourne en boucle à la télé, à la radio et s’étrangle d’indignation suite à l’intrusion de militants dans les locaux du siège de la CFDT, à Belleville.
Outré, il condamne cette violence avec fermeté, le tout soigneusement relayé par les médias bienveillants.
Eh bien ce même Laurent BERGER vient de se manger une condamnation de la cour d’appel de Paris pour abus de pouvoir envers d’anciens militants de la CFDT.
Laurent Berger? C’est de nous qu’il s’agit.
Car la violence, c’est en interne, à la CFDT, que nous l’avons vécue. Lorsque notre syndicat était encore affilié à la centrale de Laurent BERGER.
Voir nos articles :
https://www.syndicat-commerce.fr/tribune/cfdt-devant-tribunal/
https://www.syndicat-commerce.fr/a-la-une/lempire-cfdt-vs-scid/
A l’époque, Macron était ministre de l’économie et œuvrait pour l’ouverture des commerces le dimanche. Nous y étions farouchement opposés, contrairement à la CFDT.
Pour nous neutraliser, Laurent BERGER avait en 2015 mis autoritairement et brutalement notre syndicat, le SCID «sous tutelle». Nos locaux ont été vandalisés par la CFDT, nos documents confisqués, nos comptes bancaires accaparés (voir la lettre de Laurent BERGER), notre site internet fermé… La totale.
Ces méthodes étant aussi illégales que violentes, nous avions décidé de porter cette affaire devant les tribunaux pour obtenir justice.
Au bout de 4 ans de procédures, la cour d’appel de Paris vient de nous donner raison en condamnant la CFDT de Laurent BERGER au motif que : «(…) en plaçant le syndicat SCID sous administration provisoire, la CFDT a outrepassé ses pouvoirs (…)».
La CFDT doit aussi nous rendre tous les documents qu’elle nous a volés, sous peine d’astreintes…
Donc, un secrétaire général – qui plus est de la 1ère organisation syndicale de France – qui est aussi prompt à condamner «toutes les formes d’abus de pouvoir» et d’«autoritarisme», devrait commencer par cesser de les pratiquer dans sa propre organisation.
Par conséquent, nous demandons aujourd’hui officiellement la démission de Laurent BERGER.
Nous demandons également à ce que cette organisation cesse de mettre illégalement des syndicats sous tutelle, sans aucune décision de justice.
«Nul ne peut se faire justice à soi-même» est un principe élémentaire de droit que même la CFDT se doit de respecter.
Le SCID : pour remettre l’humain au centre des décisions.
La Cour a annulé la désignation des administrateurs provisoires et, donc, toutes les décisions prises par ces derniers…
Vous le croirez si vous voudrez, mais à ce jour (plus d’un an après), la CFDT n’a toujours pas restitué au syndicat CFDT-RATP son fichier d’adhérents, ses documents comptables, son matériel, pas plus qu’elle n’a rétrocédé les cotisations des adhérents ! Et la CFDT les emmerde toujours !
Voir leur site : http://sgpg-ratp.com/
Car l’empire CFDT se considère totalement au-dessus des lois et de la justice.
Mardi, 23 Avril, 2019Caroline Constant, Mélanie Mermoz
La police a bousculé, blessé puis emprisonné des journalistes, ce week-end, pendant l’acte XXIII des gilets jaunes. La répression est montée d’un cran, dénoncent les syndicats.
Quarante-huit heures de garde à vue pour un doigt d’honneur. Gaspard Glanz, le fondateur du site Taranis News, est accusé de « participation à un groupement en vue de commettre des dégradations » et « outrage sur personne dépositaire de l’autorité publique ». Et l’affaire est grave, très grave. Pour les syndicats, pas de doute : « Castaner et le pouvoir veulent éviter que des témoins ne filment leur stratégie de maintien de l’ordre. Y a-t-il une stratégie de l’intimidation ? » s’insurge au téléphone Emmanuel Vire, du SNJ-CGT. « C’est une pente très dangereuse », renchérit Vincent Lanier, du SNJ, qui pointe « une criminalisation des mouvements sociaux, et maintenant de tous ceux qui témoignent de ce qui se passe sur le terrain ».
Lire aussi : Gaspard Glanz, le journaliste « à tuer direct ».
D’après notre confrère David Dufresne, qui recense les violences policières et les diffuse sous le mot-clé « Allô ? Place Beauvau », on en est désormais à « 76 journalistes, photographes, vidéastes entravés dans leur travail depuis l’acte I », soit plus de « 10 % des victimes ». La thèse de l’accident ne tient plus. La preuve par l’exemple, samedi dernier, avec trois exemples concrets : le premier, Alexis Kraland, de la chaîne YouTube Street Politics, a été interpellé Gare-du-Nord. D’abord simplement contrôlé, le jeune homme a osé demander des explications, ce qui a tout fait déraper : « C’était la brigade cynophile, mais ils n’avaient pas de chien. J’ai demandé le motif du contrôle, ils m’ont répondu que c’était sur réquisition du procureur », a-t-il raconté à Libération. Devant le refus du journaliste de donner sa caméra, les policiers l’embarquent et le placent huit heures en garde à vue, là aussi pour « participation à un groupement en vue de commettre des dégradations ». Sa caméra serait alors considérée comme une « arme par destination ». Une arme bien gênante, visiblement…
Pour Gaspard Glanz, les forces de sécurité ne se contenteront pas de huit heures de garde à vue. Il faut dire que le garçon excède le pouvoir depuis 2017. Samedi, il était à la manifestation quand, dit-il, il a été touché par une grenade de désencerclement. La suite a été filmée : le journaliste part en quête du commissaire pour demander des comptes en passant devant une ligne de policiers en armures. L’un d’entre eux le bouscule très fort. Gaspard Glanz lui fait un doigt d’honneur. Résultat : deux jours au poste, d’où il a finalement été déféré, hier midi, devant le parquet, muni d’une convocation à une date ultérieure. Pendant ce temps – c’est bien pratique –, Gaspard Glanz n’a pu ni filmer, ni montrer les exactions commises pendant la manifestation de samedi.
Pétition : Libération de Gaspard Glanz et retrait de sa fiche « S »
Enfin, dernier cas relevé parmi d’autres : aux alentours de 15 heures, place de la République, Tristan Goldbronn, rédacteur en chef et cofondateur, en 2016, de Radio Parleur, est victime de coups de matraque alors qu’il enregistre une interpellation réalisée par un « dispositif d’action rapide ». « Les CRS qui étaient à proximité nous ont dit de partir. L’un d’entre eux m’a frappé. Il ne pouvait pas ignorer que j’étais journaliste, je portais un casque avec “presse” écrit en gros et j’avais un brassard. Il m’a d’ailleurs frappé pile à cette hauteur. » Décidé à porter plainte, il tente sans succès d’obtenir le numéro de référentiel des identités et des organisations (RIO) du policier, pourtant obligatoire. Le commandant refuse même de lui communiquer le numéro de l’unité. Pire encore, alors qu’il recroise le CRS qui l’a frappé, celui-ci s’étonne de le voir encore là et le menace. Afin de faire constater ses blessures, Tristan Goldbronn se rend aux urgences : deux hématomes, l’un de 12 cm de haut, l’autre de 8 cm, sont relevés. En plus de sa plainte, le journaliste va se tourner vers l’Inspection générale de la police nationale (IGPN).
Les syndicats de journalistes ne vont pas en rester là. « Nous demandons à être reçus par Christophe Castaner », indique Emmanuel Vire, du SNJ-CGT. Même si c’est sans illusions : les deux dernières rencontres sur le sujet, après les premières violences constatées chez les journalistes, n’ont « servi à rien », selon le syndicaliste. Vincent Lanier, du SNJ, invite les journalistes victimes de violences policières à rejoindre la plainte collective, initiée par les deux syndicats et l’Union des photographes professionnels, dont s’occupe l’avocat Jérémie Assous. « On n’est plus dans l’incident isolé. On a besoin que cette plainte soit instruite pour questionner les méthodes des forces de police, mais aussi les consignes qui leur sont données. » Caroline Constant et Mélanie Mermoz
Sur les tuniques des Gilets jaunes, il y a des cœurs, des têtes de mort, des appels au RIC (référendum d’initiative citoyenne), des citations de Victor Hugo et de Che Guevara, des caricatures d’Emmanuel Macron et des appels à sa démission, quelques cocardes tricolores…
Ils étaient 150, cet après-midi, et certains pour le vingt-deuxième samedi consécutif, au sein d’un cortège composé aussi de militants réunis suite à l’appel lancé par la Ligue des droits de l’Homme et une trentaine d’organisations associatives, syndicales et poltiques. L’humoriste Chraz, en gilet jaune, battait aussi le pavé.
De la place de Jaude à la place de Jaude, en passant par la préfecture et les rues commerçantes piétonnes, les 550 manifestants ont marché, en début d’après-midi, « pour défendre le droit de manifester, la liberté d’expression et toutes les libertés », selon les mots de Mohanad Al Abbas, le président régional Auvergne de la LDH, et de Jean-Louis Borie. Les interventions qui ont conclu la manifestation ont appelé à l’abrogation « de la loi liberticide dite anti-casseurs portée par le gouvernement. Tous ceux qui veulent s’opposer à cette criminalisation du mouvement social, et à tout ce qui rogne les droits des citoyens résistent ensemble ».
Laurence Coupérier
Appels et participants – Ces associations demandent, avec Gilets jaunes 63, l’abrogation de la « loi anti casseurs » que vient d’adopter l’Assemblée nationale : ATTAC63, Atelier de gauche, FFMC63, Osez le féminisme63, Dal 63, CGT, PCF, DEI63 (Défense des enfants international), Survie63, ANVCOP2163, Amis de l’Humanité, Parti de gauche, Puy-de-Dôme Nature environnement, Planning familial, France Palestine Solidarité, Parti ouvrir indépendant, France insoumise, Chom’actif, Nature et progrès Auvergne, Syndicat des avocats de France, LDH Clermont et LDH Billom, Unef Auvergne, Alternatiba 63, la Cimade, NPA? FSU, RESF 63, QUEER, Amis du temps des cerises, Justice et vérité pour Wissam, Solidaires Auvergne, FO63, Libre pensée 63, Collectif 63.
Appel a_ Manifester 13 avril pour le Droit de Manifester-1
Julien est convoqué au tribunal correctionnel pour avoir, en tant que Secrétaire Général de l’UD Cgt 63, « organisé une manifestation sur la voie publique ayant été interdite dans les conditions fixées par la loi », au péage de Gerzat, lors des mobilisations contre la loi travail XXL, le 8 juillet 2017.
– Accusation inique –
Julien est ouvrier de l’État à l’AIA ; son syndicat appelle l’ensemble des salarié-e-s à la mobilisation et à la grève, en soutien à notre Camarade.
Lundi de la rentrée 5 novembre 2018
Rendez-vous dès 9h devant l’AIA, 161 avenue du Brézet à Clermont-Ferrand.
Rendez-vous place de l’Étoile à Clermont, de midi à 14h, début de l’audience.
Encore une fois, l’ambition est de « Casser du militant » et ici son premier responsable départemental ; « occuper » nos forces militantes à devoir affronter la justice, forces qui ont pourtant fort à faire sur le terrain social partout en France…
La répression syndicale est un des moyens patronaux et politiques privilégiés pour freiner le développement du syndicalisme et créer la peur de s’engager, de résister et de lutter.
À la CGT nous ne lâcherons jamais rien. Nous ne lâcherons jamais Julien, , ni aucun-e militant-e syndical-e, ni les millions de salarié-e-s qui donnent leur confiance à la CGT.