22 septembre : du flouze pour nos blouses

Les agents, salarié.e.s, étudiants, retraité.e.s du secteur public comme privé, et acteurs du secteur sanitaire, social et médico-social se mobilisent car il est grand temps de voir s’ouvrir de véritables négociations sur les revendications portées par l’action des personnels, en lutte, épuisés par la crise sanitaire et non reconnus par le gouvernement.

L’Union Syndicale Départementale CGT Santé et Action Social du Puy De Dôme se mobilisera avec l’ensembles des personnels du public et du privé le Jeudi 22 septembre 2022 à 11h devant l’ARS de Clermont-fd.

Cette journée sera le lancement des mobilisations dans notre secteur qui rejoindra la journée interprofessionnelle de grèves et de manifestations du 29 septembre pour lutter tous ensemble. Faisons entendre notre colère qui gronde aussi fort que les volcans d’Auvergne!

Urgences en péril : les réponses de la NUPES en matière de santé publique (2)

Au moins 120 services d’urgence contraints de limiter leur activité en France. L’ampleur est inédite. Des hôpitaux de proximité aux CHU, tous les établissements publics sont désormais touchés.

L’hôpital craque et le gouvernement regarde ailleurs deux ans à peine après les prétendues prises de conscience liées à la crise sanitaire et un Ségur de la santé aux bien maigres résultats au regard de la situation.

À Bordeaux, Rennes ou encore Oloron-Sainte-Marie, rares sont les hôpitaux épargnés par la crise de ces services vitaux.

Partout, bricolages et bouts de ficelle soutiennent l’édifice. Pour combien de temps ?

Face à cette situation, le programme de la NUPES

Lire la suite

En finir avec les cabinets de consultants

Dr Christophe Prudhomme, Praticien hospitalier -SAMU 93

La particularité d’E. Macron est de vouloir se passer de l’administration d’État et de faire appel à ses amis des cabinets de consultants.

Quand je dis ses amis, il faut bien comprendre qu’une bonne partie des ministres, des membres de leurs cabinets et des responsables nommés dans les Agences Régionales de Santé ainsi qu’à l’Assurance Maladie viennent de ce monde et s’y recyclent quand ils perdent leur poste dans l’administration.

Le meilleur exemple est l’appel au cabinet McKinsey pour gérer la stratégie vaccinale. Une information qui n’a pas été suffisamment mise en avant est particulièrement éclairante sur l’incompétence de ces consultants sortis des écoles de commerce.

Il faut savoir que si la France a été en retard sur sa campagne de vaccination c’est parce que ces joyeux drilles avaient oublié dans leur très coûteux rapport l’achat des aiguilles pour pouvoir injecter les vaccins.

Au-delà de cet épiphénomène, ces cabinets sont aujourd’hui partout pour soi-disant réorganiser le système de santé et les hôpitaux. Ce sont eux qui ont préconisé le fameux « tout ambulatoire » qui s’est traduit par la suppression massive de lits dans les hôpitaux.

C’est pour eux qu’Olivier Véran, ancien ministre de la Santé et reconduit à un autre poste dans le nouveau gouvernement, a débloqué 650 millions d’euros pour la fameuse santé numérique qui nous est présentée comme la solution pour résoudre tous les problèmes, notamment le manque de médecins et de personnels soignants.

Un autre exemple particulièrement éclairant est celui de l’Assistance Publique-Hôpitaux de Paris dirigé par M. Hirsch qui a fait appel à plusieurs cabinets (Capgemini, Roland Berger, Boston Consulting Group) pour notamment la gestion des besoins en personnels et matériel.

Là aussi le résultat est catastrophique avec actuellement 1 500 postes d’infirmières vacants dans cet établissement, obligeant à fermer près de 20 % des lits. Un autre exemple des conseils de ces consultants est le fameux lean management ou en bon français « gestion allégée » dont la conséquence est ce qu’on appelle les hospitalisations brancards dans les services d’urgences à l’origine de la mort de patients par défaut de surveillance.

Le constat est clair, il nous faut une rupture avec cette logique politique de sous-traitance de l’administration d’État et des établissements publics à des sociétés privées dont la conclusion de leurs rapports est déjà fixée dans le bon de commande : supprimer des postes de fonctionnaires, sous-traiter au secteur marchand les missions des administrations pour ensuite récupérer les activités des services publics les plus lucratives.

Leurs conclusions sont connues d’avance. Le gouvernement nommé par E. Macron en est un repaire.

Dr Christophe Prudhomme

Vers un effondrement de l’hôpital public

Nos hôpitaux et plus globalement notre système de santé ne résisteront pas à cinq nouvelles années de poursuite et d’accélération des politiques libérales destructrices des services publics et de notre système de protection sociale solidaire.

Les personnels de santé alertent depuis des années sur la dégradation de l’hôpital public sans être entendus. Les quelques mesures prises dans le cadre du Ségur de la santé sont très loin d’être à la hauteur des besoins et la situation continue de s’aggraver, comme le montrent des exemples récents. Les urgences du centre hospitalier régional d’Orléans ont été obligées de fermer du fait d’une cascade d’arrêts de travail d’un personnel en épuisement professionnel. Plus grave, à Strasbourg, un homme est mort sur un brancard aux urgences après douze heures d’attente sans surveillance.

Lire la suite

Cinquième vague du covid : le gouvernement ne change rien dans les écoles

 » Nous allons rehausser au niveau 3 le protocole sanitaire s’appliquant aux écoles primaires », a annoncé le 6 décembre Jean Castex à l’issue d’un nouveau conseil de défense sanitaire. Mais le niveau 3 se distingue du 2 uniquement dans le second degré. Passer au niveau 3 dans le seul premier degré c’est décider de ne rien faire. Pourtant en école élémentaire le taux d’incidence est à 665, un taux supérieur au taux moyen national (411). Alors que l’épidémie passe par l’école pour toucher le reste de la société, des enfants vers les parents et grands parents, l’immobilisme gouvernemental ne coïncide pas avec la volonté de lutter contre la pandémie. Malheur aux non vaccinés ?

Le vaccin a changé la donne

« Le virus circule vite dans notre pays. Avec près de 50 000 cas quotidiens ces derniers jours, nous sommes à des niveaux supérieurs à ce que nous avions connu lors des précédentes vagues », a expliqué Jean Castex le 6 décembre. « Cette situation nous appelle à la lucidité et à la vigilance, sans céder pour autant à je ne sais quel affolement. Car si le nombre de cas est à nouveau très élevé, la situation n’est pas la même qu’il y a un an. Les Français se sont massivement vaccinés – c’est le cas de 52 millions d’entre nous – et cela a changé la donne ».

S’il est vrai que les effets de la maladie sont réduits par le taux important de vaccination, le premier ministre doit reconnaitre que des tensions se manifestent déjà dans les hopitaux où les entrées et les arrivées en réanimation grimpent verticalement. Pourtant J Castex annonce peu de mesures : fermeture des discothèques, vaccination des 6-11 ans à risque, contrôles plus stricts des passes sanitaires et enfin mesures pour l’école.

Le niveau 3 ne change rien dans les écoles

LIRE LA SUITE : http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2021/12/07122021Accueil.aspx

Ouvrons le débat : une politique publique de prévention des comorbidités

publié par L’Humanité, le lundi 30 août

PAR ALICE DESBIOLLES

Médecin de santé publique, épidémiologiste

Après plus de dix-huit mois de pandémie, la question de la stratégie pertinente et des mesures à adopter pour faire face au coronavirus se pose régulièrement, notamment à chaque apparition d’un nouveau variant. Pour y répondre, plusieurs visions s’opposent, voire s’affrontent.

La stratégie dite du « zéro Covid » aspire à l’élimination rapide du coronavirus grâce à la technique (vaccin) et l’action humaine (confinements stricts et locaux dès le premier cas détecté, fermetures des frontières, des écoles, des commerces, des lieux de culture, de loisir). Cependant, l’émergence récurrente de nouveaux variants, la forte probabilité d’établissement de réservoir animal dans différents pays du monde et la circulation du virus à l’échelle de la planète font du coronavirus un agent pathogène difficile à éliminer. Se pose donc la question de la pérennité et de la soutenabilité d’une telle approche. De nombreux pays, comme l’Australie ou la Nouvelle-Zélande, l’ayant mise en place s’interrogent désormais de plus en plus quant à son efficacité et sa pertinence.

À l’autre extrême du spectre, se trouve la stratégie du « laisser faire », incarnée en son temps par des Trump ou Bolsonaro et qui revenait peu ou prou à ne rien faire, si ce n’est nier la gravité et la dangerosité du virus.

Entre ces deux approches, chacune délétère à sa manière, se trouve pourtant une alternative nuancée et respectueuse de la santé dans toutes ses dimensions : il s’agit de la stratégie de « l’atténuation », qui invite à gérer le risque et non à le supprimer. Elle consiste à contenir le coronavirus et prévenir ses dommages sur la santé, sans pour autant chercher par tous les moyens à le faire disparaître.

Lire la suite

Inégalités. L’écart de revenus ne cesse de se creuser en France

http://www.humanite.fr/

Jeudi 3 Juin 2021

 

 

L’Observatoire des inégalités a publié mercredi son rapport bisannuel. Il pointe des différences persistantes face à l’emploi et une augmentation de la pauvreté.

 

Les inégalités de revenus repartent à la hausse. C’est le constat dressé par l’Observatoire des inégalités dans son rapport bisannuel sur les inégalités, en se fondant sur des données allant jusqu’en 2019. « Les inégalités de revenus en France augmentent depuis le début des années 2000, malgré une phase de baisse en 2011 et 2012, déplore Anne Brunner, qui a codirigé le rapport. Plusieurs signes nous montrent une remontée des inégalités depuis 2016 et, en particulier, depuis 2017 et 2018. À cette période, des mesures fiscales très favorables aux plus riches ont été prises, ce qui laisse penser que les inégalités de revenus repartent, depuis, à la hausse. Cela vient confirmer que la France n’est pas un pays égalitaire. »

Premier indicateur qui montre ce rehaussement des inégalités : en 2019, le niveau de vie minimum des 10 % des Français au revenu disponible le plus élevé est 3,5 fois supérieur au niveau de vie maximum des 10 % des Français au revenu disponible le plus bas. Un des plus hauts niveaux enregistrés ces quarante dernières années.

Quand on compare plus précisément les revenus moyens de ces deux groupes opposés, l’écart est encore plus frappant. En 2018, les plus riches ont touché un revenu 7,1 fois plus élevé que les plus pauvres, après impôts et prestations sociales. Cet écart se mesure concrètement : ce sont 52 500 euros que les 10 % les plus riches ont gagnés en plus, en moyenne, sur l’année 2018. En 1998, ce montant était de 43 100 euros. Comme le souligne l’Observatoire des inégalités, la suppression de l’impôt sur la fortune ou encore la baisse des impôts sur les revenus financiers ne sont pas étrangères à cette dynamique.

Lire la suite

« Soigner encore » (cover Danser encore-HK) Feat Alee, Corinne Masiero, soignants CHU Rennes et Nice

Clip présenté par le Collectif Inter Hôpitaux de Rennes en collaboration avec le syndicat CGT du CHU de Nice, en featuring avec Alee et Corinne Masiero.

Nous tenons à remercier très sincèrement :
– Alee et Delphine pour tout le temps passé, les enregistrements, les conseils, la gentillesse, sans qui ce projet n’aurait jamais pu se réaliser
– Erwann du pied de la pompe et Max du P’tit son pour la basse et l’accordéon
– Corinne Masiero pour avoir fait le lien entre culture et santé : Big up Corinne, No Culture No Futur!!!
– Pierre Perret
– Guillaume Meurice
– Pierre Emmanuel Barré
– Giedré
– Ariane Ascaride

Lire la suite

La covid 19 : une semaine sans confinement est une semaine gagnée, pour moi c’est une semaine perdue

Le Professeur Bruno Riou, doyen de la Faculté de médecine, directeur médical de crise de l’Assistance Publique-Hôpitaux de Paris est l’invité de Léa Salamé. Il estime que l’absence de décision forte du gouvernement fait que les hospitalisations et réanimations sont condamnées à augmenter ces deux prochaines semaines.

 

Lire la suite

Dansons encore, c’est bon pour la santé

Nous on veut continuer à danser encore
Voir nos pensées enlacer nos corps
Passer nos vies sur une grille d’accords
Oh, non non non non non non
Nous on veut continuer à danser encore
Voir nos pensées enlacer nos corps
Passer nos vies sur une grille d’accords

Lire la suite

Occupation des lieux culturels : «Il va falloir durcir les actions pour être entendu»

En pleine crise sanitaire, le monde de la culture se mobilise depuis plusieurs jours par l’occupation de lieux toujours privés de spectacles comme le théâtre de l’Odéon, à Paris. Les professionnels du secteur réclament notamment un accompagnement vers la réouverture des lieux culturels et la prolongation de l’année blanche pour les intermittents. Karine Huet, secrétaire générale adjointe du SNAM-CGT (Union nationale des syndicats d’artistes musiciens de France-CGT), le confirme à notre antenne, d’autres actions se préparent. 

 

À l’Élysée, « Monsieur Vaccin » multiplie surtout les moulinets

http://www.humanite.fr/

Jeudi 4 Février 2021

Emmanuel Macron se pose en architecte d’une production largement défaillante aujourd’hui. Mais comme il n’entend pas toucher au système des brevets, il recycle les annonces précédentes…

À l’issue de sa rencontre, mardi soir, avec les producteurs de vaccins occidentaux – calquée sur celle organisée quelques jours plus tôt par la chancelière allemande, Angela Merkel –, le président de la République s’est invité, par surprise, à la télévision. « Tous les Français adultes qui le souhaitent » se verront proposer « un vaccin d’ici à la fin de l’été », affirme Emmanuel Macron. Mais derrière cette ligne d’horizon, les moyens pour atteindre cet objectif, sur fond de chaînes de production en difficulté et de pénurie globale, manquent cruellement. Dans les faits, le locataire de l’Élysée ne compte pas changer grand-chose, ou alors juste de costume : un de ses conseillers vante auprès de l’AFP « une vraie volonté de montrer que le Monsieur Vaccin, c’est lui ».

Lire la suite

Test COVID 19 – Testons les infos

L.Wauquiez et JP Cuzin Maire de Beaumont se présentent comme exemplaires dans la gestion COVID 19. Sauf que…

 

Jeudi 17 décembre 2020 : 18 h 45

Consultation du site de la région Auvergne-Rhône-Alpes. Sur Beaumont, tests proposés à La Ruche les jours suivants : vendredi 18/12 de 15 h à 20 h, samedi 19/12 de 9 h à 19 h, dimanche de 9 h à 13 h. Très bien. Si j’y vais, je privilégie le dimanche.

Jeudi 17 décembre 2020 : 19 h 15

Je prends connaissance de la Lettre d’Information de JP. Cuzin. Et je découvre que la possibilité de test du dimanche n’existe pas.

Vérification faite : il y a bien contradiction entre les 2 informations.

Conclusion

Un seul mot : Amateurisme. Pour la Mairie de Beaumont, pour la région AuRA, pour le gouvernement ?

Ou pour les 3 ?