Extraits de la déclaration de Pierre Laurent – 1er tour de l’élection présidentielle – 23 avril 2017

… Dans l’immédiat, conscients des immenses batailles qui sont à venir et des responsabilités qui incombent à notre parti, nous appelons le 7 mai, lors du second tour de l’élection présidentielle, à barrer la route de la Présidence de la République à Marine Le Pen, à son clan et à la menace que constitue le Front national pour la démocratie, la République et la paix, en utilisant le seul bulletin de vote qui lui sera malheureusement opposé  pour le faire. 

Marine Le Pen veut une société de haine, du rejet de l’autre, du racisme et de la xénophobie, une société qui divisera ceux qui ont des intérêts communs au profit de son clan et des puissances d’argent, qui substituera aux principes fondamentaux d’égalité et de fraternité dans la République des principes de discrimination entre Français, entre ceux qui vivent et travaillent dans notre pays selon leur origine et leur nationalité. Nous n’en voulons pas.

Marine Le Pen veut un monde dangereux où toutes les aventures guerrières deviendraient possibles, où toutes les rivalités nationalistes seraient encouragées. Avec Donald Trump, Vladimir Poutine, Bachar El Assad, et les extrêmes droites européennes comme alliés, elle menacerait la sécurité du monde si elle présidait la France, un des cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU. Nous ne le voulons pas.

Nous avons le devoir, pour aujourd’hui comme pour les générations futures, d’empêcher son accession à la Présidence de la République, qui signifierait la prise en main par l’extrême-droite de tous les instruments d’État.

Notre appel pour le 7 mai n’est évidemment en aucun cas un soutien au programme libéral anti-social d’Emmanuel Macron, que nous avons combattu quand il était ministre et que nous combattrons demain sans concession, chaque fois qu’il portera atteinte  au  monde du travail, à ses droits, à nos services publics.

Nous appelons, dans le respect des appels qui seront lancés le 1er mai par les organisations syndicales, à faire de cette grande journée sociale du 1er mai un  moment de lutte et de mobilisation sociale contre l’extrême-droite, pour la paix, la démocratie et le progrès social. 

Face à un tel second tour de l’élection présidentielle, les élections législatives des 11 et 18 juin prennent désormais une importance cruciale. Les citoyen-nes qui ont porté à un haut niveau l’élan de la transformation sociale avec le vote pour Jean-Luc Mélenchon, doivent maintenant transformer l’essai lors des prochaines élections législatives. L’Assemblée nationale peut devenir un contre-pouvoir à la politique qui sera conduite à la suite du résultat du second tour de l’élection présidentielle le 7 mai prochain…

la déclaration complète : http://www.pcf.fr/99059

 

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