L’article 25 de la loi Macron inquiète aussi les associations de locataires. Il remet en cause les dispositions de la loi Alur visant à protéger les locataires menacés par les ventes à la découpe, pratique qui consiste à acheter un immeuble pour le revendre appartement par appartement. Pour éviter ces dérives spéculatives, la loi Duflot avait en effet imposé des prolongations automatiques des baux des occupants. Une mesure remise en cause par Bercy, car cela empêcherait les investisseurs de revenir sur le marché du logement. Un amendement de conciliation a été déposé par les députés socialistes. Insuffisant, toutefois, pour de nombreux militants.