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lors que les géants de la restauration rapide dans le monde s’enrichissent et se développent, profitant d’un système fiscal qui leur permet d’évader leurs bénéfices en toute impunité, leurs salariés, de plus en plus précaires, tentent de survivre de leurs bas salaires. Cette politique de faible rémunération et de précarisation des contrats
(CDD, temps partiels imposés…), menée par ces multinationales, constitue une entrave manifeste à la croissance économique tant au niveau national, européen qu’international.
Burger King n’échappe pas non plus à la règle.
La CGT condamne les pratiques intolérables constatées dans ces empires de la malbouffe. A commencer par les pseudos annonces faites en matière de recrutement et de soi-disant création d’emplois. La réalité est bien moins reluisante. Les embauches ciblent quasi
exclusivement des jeunes en situation précaires pris dans les listings de pôle-emploi. Ces enseignes leur proposent de faire d’abord une formation de plusieurs semaines, non rémunérées, avec une simple promesse de CDI à la clef. Les demandeurs d’emplois continuent à percevoir leur allocation spécifique de solidarité (ASS), 477 euros par
mois, ou leur aide au retour à l’emploi (ARE) versés par Pôle emploi. Ce dispositif, nommé action de formation préalable au recrutement (AFPR), doit normalement permettre à des chômeurs ne bénéficiant pas des qualifications requises pour un poste de les acquérir sans coût pour l’entreprise. En fait il s’agit en réalité d’une période d’essai financée par Pôle emploi. Des méthodes de voyous ayant pour finalité l’exploitation salariale aux frais de l’état.
Le syndicat CGT du Commerce du Puy-de-Dôme s’associe pleinement à l’action du Maire d’Aubière. En parallèle, le syndicat revendique des conditions de travail et salariales décentes chez Burger King, une répartition plus juste des bénéfices engrangés par ces grandes enseignes et à faire cesser toutes les injustices visant à la destruction sociale.