Loi Travail : non, merci ! Le projet de réforme du droit du travail présenté par Myriam El Khomri propose de revenir des années en arrière. Mobilisons-nous !

Signons et faisons signer la pétition “Loi Travail : Non merci !” : en cliquant ici http://loitravail.lol/
Déjà plus de  1 221 217 signataires

Partout sur le territoire mobilisons-nous, organisons-nous !

Le gouvernement vient de rendre public l’avant-projet de loi visant à « instituer de nouvelles libertés et protections pour les entreprises et les actifs ».
Ce texte offre une liberté totale au patronat, et constituerait s’il était adopté un recul historique des droits pour les salariés. Il fait suite au tout récent projet de loi sur “la déontologie des fonctionnaires” (voir l’analyse de la CGT Educ’action) qui veut réinstaurer les trois jours de carence et instituer la possibilité d’une mise à pied de 3 jours sans traitement, sans passage en conseil de discipline.

La Loi-Travail, c’est 53 articles, 7 titres, 131 pages où tout y passe, où tout est cassé (voir cet article du Monde Diplomatique) :

Il s’agit d’un texte qui reprend point par point les idées de la Droite et du MEDEF (voir l’article du Journal Le Monde)

Mieux encore : le gouvernement brandit la possibilité d’un recours au 49.3. Beau pied-de-nez à la démocratie alors que cette loi prétend vouloir favoriser et fluidifier le « dialogue social » !

La future réforme du droit du travail est sous-tendue par l’idée que les protections sociales accordées aux salariés seraient la cause du chômage !
Pourtant, les dizaines de milliards de cadeaux fiscaux et d’exonération donnés au patronat depuis des années n’ont créé aucun emploi.

Pour la CGT, Il est tout au contraire nécessaire de fortifier le code du travail pour lutter contre l’explosion de la précarité et la dégradation de la vie au travail.
Pour cela, nous proposons la prise en compte de droits nouveaux pour répondre aux défis du XXIème siècle et non le retour dans le passé. Nous réaffirmons avec force que l’augmentation des salaires et la RTT à 32 heures sont des solutions pour retrouver la croissance.

Il y a besoin d’une réaction forte et unitaire du monde du travail, salariés, précaires, privés d’emplois.

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