Les media nous vendent un nouveau produit politique : le Macron. Jeune et « moderne». Qualificatif qui n’a aucun sens. Ou un sens dramatique pour l’immense majorité du peuple. Tout ce qui démantèle les acquis protecteurs des salariés est désormais moderne. Regardons de plus près certains soutiens du produit Macron. Edifiant. Quelques exemples.
Donc quelques soutiens « du Macron ». Soutiens dont il fait peu la promotion (ce qui atteste de sa part d’une certaine lucidité) . Petit catalogue non exhaustif, par ordre alphabétique.
Artuis Jean : Ministre sous J. Chirac. Sans autre commentaire
Cavada Jean-Marie : ancien chroniqueur politique de la télé, pourfendeur acharné de la gauche mais « journaliste objectif » bien sûr… sauf qu’il est aujourd’hui, à 77 ans, au Parlement européen sur les bancs de la droite.
Huchon Jean-Paul : administrateur civil puis responsable politique PS (Ile de France). Et condamné à 6 mois de prison avec sursis.
Kouchner Bernard : girouette bien connue
Minc Alain : sa spécialité est de soutenir les perdants. Pour lui, tout va bien. Membre des conseils d’administration de Yves Saint-Laurent, Caixa Bank, Poweo (et au moins 3 autres boîtes de ce genre). Et Président du conseil d’administration de SANEF (autoroutes).
Laurent Bigorgne, directeur de l’Institut Montaigne, cercle de réflexion libéral présidé par Henri de Castries, l’ex-patron d’Axa devenu conseiller de François Fillon.
Et ainsi de suite : Alain Madelin, Robert Hue, Daniel Cohn-Bendit, Patrick Braouezec, François Bayrou…
Macron : Finalement, oui. L’avenir pour les nantis. Et pour eux seuls.
Pierre Cassan