COMMUNIQUE DE PRESSE, Lyon, le 28 janvier 2016
Laurent WAUQUIEZ, nouveau président de la Région Auvergne-Rhône-Alpes, n’aura pas tardé pour mettre le Conseil régional à disposition des grandes entreprises du CAC 40. Une de ses premières propositions aura été de faire approuver, par l’assemblée délibérante de la Région, le principe d’une subvention exceptionnelle à l’entreprise Aubert & Duval située aux Ancizes (63).
Les élus communistes ont rejeté cette « subvention-cadeau » d’un montant de 1,2 M€. Ces aides exceptionnelles s’inscrivent hors critères des dispositifs économiques existant. Elles sont arbitraires et porteuses d’une véritable dérive clientéliste.
Dans le cas précis d’Aubert & Duval, le Conseil régional va donc participer à un projet
d’investissement privé portant sur de l’impression 3D « Métal » consistant en la fabrication de pièces par ajouts de poudre spéciales. Les élus communistes partagent la nécessité d’un tel projet d’innovation. Les procédés de fabrication avec l’impression 3D dénotent un potentiel à mettre en avant.
Mais au vu de la taille et la solidité de l’entreprise ce n’est pas à la collectivité de participer aux investissements en aidant grassement ce grand groupe du CAC 40. En 2013, le groupe ERAMET, dont dépend Aubert & Duval, a pu distribuer à ses actionnaire la vertigineuse somme de 319 M€ tout en procédant à un plan de licenciement et à la mise en chômage partiel de ses salariés !
De plus, alors que l’Etat s’en prend violement aux dotations des collectivités territoriales, cette aide de 1,2 M€ est une provocation, d’autant le groupe a déjà obtenu les largesses financières, en 2014, du Conseil régional d’Auvergne et de l’Europe.
Enfin, les élu-e-s communistes rappellent qu’avec leurs investissements sur les routes, sur l’aménagement de zones d’activités, sur les constructions de logements pour les salariés, les collectivités territoriales, participent déjà activement au développement des entreprises, petites et grandes.
Laurent WAUQUIEZ a donc bien fait le choix du camp des grands patrons et des rentiers. Ce n’est pas le cas des élu-e-s communistes. Pour notre part nous sommes du côté de l’intérêt général, des travailleurs et de toutes celles et tous ceux qui souffrent et subissent les conséquences de l’austérité.
BOUCHET Boris
CUKIERMAN Cécile
DEBU Raphaël
FROMAGE Catherine
JACQUART François
SEMET Pascale
VOIR Patrice